dimanche 17 mai 2015

Le point final.

Pour finir le blog........ Rappelez vous le Palais des Institutions Italiennes?


La 19ème. édition du Salon du livre de Tanger y a eu lieu du 6 au 10 mai.

Cliquez le lien!

Édition 2015. Contenu







Merci à tous et nous nous rencontrerons en autre voyage!

mercredi 22 avril 2015

Après le voyage..... les impressions. 2

D'AUTRES IMPRESSIONS DES COPAINS............

*TERESA BOIXAREU (NI2)
Je vais parler du voyage à Tanger que nous avons fait le mois dernier.

Cela a été une expérience très intéressante, malgré la pluie, car c'était un peu inconfortable pour faire du tourisme.

Il y a eu tout temps une grande complicité et une bonne ambience entre les élèves et les enseignantes.

Tanger a été occupée, dans l' antiquité par les Espagnols, les Français et d'autres cultures. Tanger et Tetouan (que nous avons visitée aussi) sont deux villes côtières. C'est vrai que Tanger a beaucoup évolué. Il y a une partie ancienne et une autre partie nouvelle. Dans la partie ancienne se trouve La Medina qui a des rues très étroites où se dévelopee l'activité du marché dans les petits magasins, où il est très habituel de marchander.

Il y a une partie de la Medina qui est la Kasba, qui conserve des canons géants.

L'une des visites que nous avons faite a été au Palais Italien qui est considéré comme un des principaux monuments historiques de Tanger, avec sa décoration arabe typique, plusieurs salons sans images, mais avec des figures en filigranes ou des morceaux du Coran, aussi de grands lampes en vitres et des arcs arabes et ce qui m'a plu le plus c'est ses magnifiques jardins colorés. Je veux souligner que dans ce palais a été filmé la série Le Temps entre Les Coûtures.

J'ai beaucoup aimé les cafés avec un air du début du XXe siècle, magnifiquement montés, typiques pour prendre un bon thé à la menthe ou un verre de jus d'orange, et surtout dire que les habitants de Tanger on été gentils avec nous tout le temps.

Sans doute, cela a été une très belle expérience. C'est vrai qu'il a manqué du temps pour visiter plusieurs endroits et je suis sûre que je participerai aux voyages que vous pouvez faire dans l'avenir.

Enfin je félicite les enseignantes qui ont fait possible ce voyage, car c'est une tâche difficile de tout programmer et que le voyage ait réussi aussi bien.

* TOMÁS (NI2)
Elle est importante cette ville, Tanger. Elle ne semble pas une grande ville, mais il y a presque une centaine d’années elle était comme un phare qui attirait des artistes, des écrivains, des peintres de tout le monde. Peut-être que cela était grâce à la lumière de sa traînee blanche qui s’étend du haut de la kasbah jusqu'au sable doré de la plage.

Ou, peut-être en raison de son atmosphère orientale, sa médina, ses souks colorés qui continuent encore à nous attirer. À Tanger comme à Tétouan on perd le sens du temps, dans ses ruelles; au bout des petits ateliers sombres et mystérieux, les artisans, les commerçants, réalisent leurs métiers de la même façon qu’au  Moyen Âge, ou pourquoi  ne pas le dire, comme aux temps de Tariq, ce chef beréber qui a commencé la conquête d’Al-Andalus en 711.


Ils sont restés sur la péninsule pendant 8 siècles, une longue coexistence de luttes et d’accords. Une culture qui a atteint les plus hauts niveaux de civilisation à son époque: philosophes, poètes, musiciens et un sens de la beauté et de l’art qui nous a laissé ces oeuvres merveilleuses comme la Mosquée de Cordoue ou l’Alhambra de Grenade.

Est-ce qu'il reste quelque chose chez les Espagnols de l’imaginaire d’Al-Andalus, cet Al-Andalus multiculturel et tolérant? Il me semble que rien du tout, mais dans certains aspects d’ aujourd’hui, cela ne serait pas mal.
Pour rêver encore une fois les mille et une nuit.
J’ai bien aimé ce voyage, malgré les tempêtes et la pluie.
J’ai passé de très bons moments avec des camarades, des profs . . . des amis. Nous nous sommes bien amusés.
Merci pour l'avoir l'organisé.

* GLORIA (B1)
Je me suis surprise du nom de l'aéroport de Tanger, il s'appelle Iban Battute, le grand explorateur et geógraphe du XIIIe siècle.

J'ai beaucoup aimé la Kasbak (ancienne forteresse) de la ville. la Medina avec ses petites rues étroites, avec ses parfums et ses couleurs.

Le Palais des Institutions Italiennes situé dans le quartier central de Hasnouna. J'ai admiré son magnifique jardin aux arbres centenaires, son grand patio avec sa sublime fontaine en marbre et des salons en stuc. L'excusion à Tetouan était superbe, pour moi. La Medina dans l'ancienne ville est inscrite sur la liste du PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO. Elle occupe le premier rang de toutes les Medinas du Maroc.
Pour moi, l'expérience a été incroyable!

* JAVIER SARABIA (NI 1)
C´est la possibilité de connaître des gens et choses très intéressantes e différentes, une autre culture.
Nous avons pu voir  les  différences sociales, dans un pays qui n’est pas loin du nôtre. 
UN PAYS OÙ le 80 pour cent des femmes ne savent pas lire ni écrire.
Mais pour moi, le plus intéressant, c´est avoir  eu la possibilité de connaître des personnes trés intéressantes. Par exemple Leonor, une femme très intéressante, très cultivée  quand elle parle à quelqu´un, elle est capable de transmettre ses connaissances d´une manière simple.
Aussi, l'expérience m'a permis de connaître personnellement des gens avec lesquels j'ai passé du temps normalement et j'ai pu découvrir qu'ils sont très intéressants.

* INMA professeur
Cher groupe du voyage,
Je voudrais moi aussi vous remercier  de votre enthousiasme, de votre participation, d’avoir faire preuve d’une grande tolérance et ouverture d’esprit. Je suis sûre que désormais, vous aurez  une autre  pensée du  Maroc. Nous avons eu la chance de « toucher » la pluie, sans arrêt, dans un pays où les stéréotypes disent « qu’il ne pleut jamais »…
Une autre manière d’apprendre est possible, mettons-la en pratique.
Je vous souhaite à tous une bonne continuation de l’année scolaire…

UN GRAND MERCI
Inma

P.S. Tous mes remerciements aussi à Carmen pour cette initiative du blog, et à Javier Medina (blog de l’Atelier de Littérature de l’eoi Aranjuez) pour sa collaboration dans l’affichage des photos… 

Poème de Santi Rodríguez (pseudonyme)


À TANGER, SANS TOI
--------------------
(Extrait. Troisième journée)
III
                                          
   
Éveillé, la montre marque quatre  heures trente.
Quelqu'un chante dans la rue
le premier appel à la priére.
Il y aura deux nouveaux avertissements.
Combien de temps il faut employer
si on rêve  de demeurer au paradis?            


Notre bouquiniste-guide bavardera
dans les ruelles de la Kasbah,
du présent, du passé, du Continental,
des marins qui se bagarrent,
des tangérois qui harcèlent
à la recherche de quelque monnaie,
des artisans, des petits ateliers.
Ce n'est pas vivre?

Ensuite, à la maison d'hôtes,
manger dans la cour couverte                                                      
au-dessous de petits couloirs.
Boire un thé à la menthe,
Visiter Le Palais des Italiens,
le jardin. Sourire, acheter, se balader,                                               
voir marchander  Teresa ,  Jose,
faisant du théâtre gai .

Soir.
Se rappeler de Tanger et ses maudits.
Flâneur de  librairies , antiquités, peinture,
et rendez-vous chez   Les Insolites.            
C'était le vernissage de Marc Boisseul                   
“Le secret de ma memoire”.
C'est l'imposture de l'art, des menteurs.




dimanche 19 avril 2015

Le Marcoc d'antan

Une curiosité .... des photos de l'ancien Maroc.

Gentillesse d'un membre de l'Atelier de littérature de l'EOI d'Aranjuez, Juan Antonio Noguera (le chercheur de l'Atelier)



Le Maroc d'antan

Des madrilènes pour le monde à Tanger


On vous invite regarder le vidéo de Telemadrid qui découvre un Tanger différent... malgré le soleil.... c'est à dire, sans la pluie!



https://www.youtube.com/watch?v=VCmbMyM45zI&feature=youtu.be

dimanche 12 avril 2015

Après le voyage.......... des impressions. 1

Voici les témoignages des copains.......... 

L'entrée n'est pas fermée et vous pouvez nous envoyer d'autres textes et on les ajoutera!



* LEONOR
  De retour de “notre” voyage – gaiement fatiguée et réconfortée – je vous dit :

BONJOUR, AMIES/AMIS ! MERCI LA VIE !, qui a fait que je Vous rencontre sur son CHEMIN.

Un autre jour, je vous parlerai – Incha ´Allah ! – sur d’autres sujets que je pourrais préparer pour vous.


Avez-vous remarqué les différences notables – je vous en avez parlé à l'EOI –, entre le touriste et le voyageur qui réside dans le fait que le premier accepte sa propre civilisation sans objection, alors que le voyageur, lui, la compare avec les autres et en rejette les éléments qu’il désaprouve ?

Vous pourriez faire une petite rédaction (en français ou en espagnol comme Inma vous a dit) pour vos professeurs qui ont gentiment préparé ce voyage : vos impressions, vos sentiments sur cette expérience (les promenades, la Kasbah, les achats, la chanson de Malek, en vif et en direct – quelle intuition ! : je vous l’avais offerte à la fin de ma conférence –, sur l’amitié pendant ce voyage, etc.).
Vous souvenez-vous de mes mots à la fin de notre rencontre à Villaverde (EOI) ? :

- Je suis persuadée que ce voyage, de part et d’autre de la Méditerranée, pourra engendrer, produire, de nouvelles rencontres, de nouvelles créations, de nouvelles amitiés, car parmi les choses dont la sagesse se munit en vue de la félicité de la vie tout entière, de beaucoup, avec une grande différence, la plus importante est la possession de l'Amitié.

Merci bien de Votre Compagnie !

* PALOMA

 Ce voyage a surtout été comme voyager au passé. La Medina m'a fait découvrir un monde presque arrêté dans l'histoire, les artisans, les couturiers, les boutiques traditionnelles avec de succulentes dattes, les épices et le mélange d'arômes, du pain chaud, tout vraimente déliciéux. Ses rues étroites, un labyrinthe à découvrir tranquille et inquiétant en même temps.

En revanche, on découvre le Tanger moderne en décadance, turbulent, un Tanger humide et vivant. Où nous observons tout le monde et aussi tout le monde nous observe.

* MERCEDES
  Bonjour Inma,

Pour commencer je voudrais remercier l'effort que vous avez fait pour organiser ce voyage.

Avec quelques mots je voudrais offrir mes impressions sur le voyage (avec l'aide du  dictionnaire).

Pour moi Tánger a été une fenêtre un monde différent, plein de couleurs, d’ odeurs et de gens. Les personnes sont très chaleureuses  et aimables. J’ai été passionnée par les Medinas. Par leurs ruelles et par la vie qu’ il y a sur la vie. Aussi,  j’ai été impressionnée de voir que c’est un monde pour les hommes. Et qu’ ils sont toujours dans la rue dédiée à la vie contemplative.

La partie négative est la situation sociale, en particulier les femmes et les enfants.

C'est tout Inma. À une  fois et merci pour tout.

* AMINA
   Bonjour,

Avant tout, je remercie infiniment les professeurs Inma et Ana pour tous les dérangements qui ont pu supporter afin de mettre en marche ce projet de voyage. Ensuite, je remercie aussi Leonor pour être tellement aimable avec nous tous. Et puis, j'avoue que j'étais vraiment très heureuse d'avoir l'occasion de faire de nouvelles connaissances dans ce même groupe. En fait, lancer dans une aventure loin de notre environnement habituel nous permettrait de faire face à une grande diversité de situations humaines dont elles sont enrichissantes sur le plan professionnel et personnel.

Pour conclure, au nom de mes amies Noemi, Rosalia et de moi même, nous remercions la langue française qui nous a unie en tant qu'étudiants et professeurs dans ce merveilleux pays Africain précisément dans la ville de Tanger .

*ÁNGEL:
 
 Buenas tardes Inma: 

El motivo de mi correo es para dar las gracias a ti y al equipo que ha colaborado contigo y que ha hecho posible este estupendo viaje a Tánger. Sé que os ha supuesto un gran esfuerzo, pero creo que ha merecido la pena  ya que ha salido todo muy bien. Mi más sincero reconocimiento y animaros por si hubiera posibilidad de hacerlo más veces. 

Un cordial saludo


* NATALIA
  Bonjour Inma,

Je voulais te faire quelques mots avant de partir au travail pour te remercier de nous avoir invité à ce voyage à Juan Carlos et à moi, nous sommes ravis avec cette expérience qui nous a permis de connaitre un nouvel continent, qui je suis sûre ne sera pas la dernière fois.

Et deuxièmement vous féliciter toi et ta collègue Ana pour le fabuleux travail que vous avez fait pour préparer ce voyage, tout était vraiment parfait. C’est incroyable tous ce que vous êtes parvenu à obtenir avec 55 €. STP retransmet mes remerciements à tes collègues, ça été super que vous invitié des personnes sans aucune relation avec l’école, ce qui nous a permis d’être là.

Saluts,


* SARA ALMEIDA
   Bonsoir. 

Merci Leonor pour ton enthousiasme, pour ta  compagnie et ton coeur aussi.

Je suis contente de t'avoir connue et d'avoir faire partie de cette aventure laquelle avait les yeux dessinés du khol.

Sincères salutations.




dimanche 5 avril 2015

Le Maroc espagnol. Javier Valenzuela.

Après le voyage, les sensations qui demeurent, les images des ruelles, les fraises du pétit-déjeuner et les dirhams oubliés dans le porte-monnaie, partageons nos impressions et nos expériences... envoyez-les... s'il vous plaît!

Pour commencer et nous inspirer, on vous invite à lire le délicieux reportage du journaliste Javier Valenzuela sur le Maroc espagnol.

Entre el café de París y el hotel Minzah, en el meollo del Tánger colonial, sigue abierta la pastelería La Española. Como en los tiempos en que allí iba a surtirse Juanita Narboni, el prodigioso personaje literario de Ángel Vázquez, el rótulo está escrito en castellano, el local presenta un aspecto atildado y sus dulces son vistosos, suculentos, demasiado azucarados. Desprende La Española una elegancia antigua, provinciana y remilgada que sigue siendo muy del gusto de los marroquíes, y que fue muy del gusto de los miles de españoles que vivieron en Tánger entre los años veinte y sesenta del pasado siglo. Así que resulta fácil comprender por qué la neurótica, la cursi, la perversa Juanita Narboni le gustaba tanto esta pastelería. En uno de los momentos de ese largo soliloquio que constituye La vida perra de Juanita Narboni, la protagonista dice con su incomparable estilo: "Iré a La Española y te traeré unos bizcochitos de plantilla, mañana si Dios quiere, te lo prometo, lo bueno".

Hay muchos lugares en los que Tánger transmite una intensa y casi mágica impresión de tiempo detenido. Tanto en la ciudad colonial como en los tradicionales zocos morunos, numerosos cafés, bares, restaurantes y pensiones que ostentan los letreros en castellano de hace medio siglo, un claro testimonio en que ésta era una ciudad cosmopolita, con tres religiones levantando iglesias, mezquitas y sinagogas, además de nueve potencias protectoras, infinidad de consulados y legaciones, tres servicios de Correos y cuatro divisas. También conservan los nombres que les dieron sus fundadores españoles algunas pastelerías y peluquerías, pero las últimas, como el Salon de Coiffure Pepita, con su toque pretendidamente parisiense. En cambio, y éste es otro signo del reparto de tareas durante la época internacional, las viejas farmacias -y también las nuevas- están en francés.

Hoy como ayer, el castellano compite muy dignamente con el francés y, en menor medida, con el inglés por el papel de lingua franca de Tánger. Por ejemplo, Mohamed Chukri cuenta que, hace muchos años, él le dictó en la lengua de Cervantes su primera novela al norteamericano Paul Bowles, y lo cuenta, faltaría más, en fluido castellano. Chukri había redactado El pan desnudo en su árabe particular, y Bowles la transcribía en inglés, pero los dos empleaban el español para entenderse y trabajar.

               Valenzuela avec Choukri à Tanger 2002


Sobre esto reflexiono en el restaurante El Dorado, bajo la reproducción contemporánea de un cartel propagandístico de los años treinta del siglo XX que presenta una deliciosa imagen de Tetuán pintada por Mariano Bertuchi y el lema “Protectorado de la República Española en Marruecos”. En El Dorado- donde el plato del día es cuscús los viernes y paella los domingos, toda una exhibición de ecumenismo –hablo en castellano, como casi en todas partes. Uno puede pasarse días en Tánger no hablando otro idioma, y de hecho, su dominio es un buen instrumento para diferenciar a los marroquíes de pura cepa tangerina de los recién llegados desde las regiones más meridionales del país. Muchos tangerinos lo hablan desde niños, como herencia de la presencia colonial española; otros, por los estudios que han efectuado en la Universidad de Granada o en otras españolas; los más, y sobre todo los jóvenes, gracias a la televisión. Públicos o privados, los canales españoles se ven en Tánger y en todo el norte de Marruecos sin mayores problemas, y constituyen un factor decisivo en que la lengua de Cervantes se haya conservado en el antiguo Protectorado.

También hay españoles que se siguen considerando tangerinos, hijos de exiliados de una ciudad en la que vieron la primera luz o pasaron sus mejores años. Los  escritores Sanz de Soto, Haro Tecglen y Ramón Buenaventura son de esa tribu perdida. Como también lo es Shlomo Ben Ami, judío tangerino e hispanista, que fue embajador en Madrid y ministro laborista del Estado de Israel. Y en Tánger escribió Juan Goytisolo su Reivindicación del conde don Julián, obra en la que levantó el estandarte del denostado don Julián de los romances, el noble que, en el año 711, ayudó a una coalición de árabes y bereberes a cruzar el Estrecho y ganar buena parte de la península Ibérica para el islam.

Gibraltar o Yebel Tarik, en el lado europeo, y Yebel Musa, en el africano, son las dos columnas de Hércules que delimitan el Estrcho. “Estamos quizá ante el cruce de caminos más trascendental de la historia, porque en él, precisamente, se juntan Europa y África, el Mediterráneo y el Atlántico”, escribe Alfonso de la Serna en su Al sur de Tarifa. “Es”, prosigue el diplomático, “el lugar del mundo donde se han encontrado, en grado superlativo, el Oriente y el Occidente, el Norte y el Sur, no ya como simples puntos cardinales, sino como categorías históricas, políticas, culturales y económicas”. Esá muy bien dicho. Separados en el estrecho de Gibraltar por apenas 14 kilómetros de distancia, España y Marruecos son dos países tan diferentes en la actualidad como emparentados desde siempre.

Para los españoles de hoy, el viaje por el antiguo Protectorado es aún más alucinante que lo fue para los soldados que, en los años veinte del siglo pasado, lo conquistaron a sangre y fuego. Las diferencias entre ambos países –sobre todo desde la plena incorporación de España al mundo democrático europeo- son más abismales que lo eran hace ocho décadas. En su Del Rif al Yebala, Lorenzo Silva recoge ese estupor ante las vivas, laberínticas y abigarradas medinas medievales; los coloristas mercados de sabrosas frutas y verduras; los cafés donde los hombres se entregan al flemático ritual del té con hierbabuena y los restaurantes donde la mugre esconde bocados exquisitos; la persistencia de los viejos caftanes y chilabas; la supervivencia de los burros como vehículos de carga o transporte; el peso de la religión en la vida cotidiana; la conservación tenaz de costumbres y tradiciones como el regateo comercial, la ley de la hospitalidad, la libertad dada a los niños y el respeto debido a los ancianos. También subraya Lorenzo Silva “la belleza de las moras” con las que se cruza, unas con la cabeza cubierta y otras descubierta, unas con chilaba y otras o pantalones o faldas ajustadísimos; mujeres de piel clara y ojos oscuros, tan hermosas como fuertes.

En ese viaje por las dos regiones que formaron el Protectorado, Yelaba al oeste y Rif al este, el viajero español encuentra muchísimos vestigios de su país. Unos son debidos a sus compatriotas judíos y musulmanes que fueron expulsados de la península Ibérica por la intransigencia católica e implantaron en el Magreb lo andalusí como canon de belleza y refinamiento en la arquitectura, la decoración, la artesanía, la comida y la música. Ellos los exiliados de Al Andalus, fueron los que fundaron o engrandecieron localidades como Tetuán Xauen, que formarían parte del Protectorado español,  o Fez, que quedaría en el lado francés. Y esto es lo que hace que el recorrido por mezquitas, museos, palacios, jardines, barrios y viviendas marroquíes suponga en muchas ocasiones un viaje en el tiempo, hasta aquella época en que Toledo, Zaragoza, Valencia, Sevilla, Córdoba y Granada eran así."

Vous pouvez continuer sur: http://www.javiervalenzuela.es/articulo.php?id=955

Article par gentillesse d' Ana prof.

jeudi 2 avril 2015

La librairie Les Insolites et l'École de Villaverde


Bonjour, les copains!

Nous sommes maintenant en vacances mais on est en train d'afficher l'album de photos pour le blog. Entre-temps, on peut partager l'expérience, les cadeaux et les gâteaux avec un thé à la menthe.

Pour commencer, un apéritif.... les photos du vernissage à la librairie Les Insolites, une atmosphère bohème et intellectuelle pour des copains de voyage aussi curieux qu'enthousiastes. Le groupe de voyage de l'École Oficielle de Villaverde y était!



Vous pouvez cliquer sur l'album et regarder les photos. Bon appétit, profitez-en!


https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10152907172698220&set=ms.c.eJxd0ssNAzAIA9CNKjBf779Yo0o94OsT

mardi 17 mars 2015

Tanger, le voyage vers l’Autre, si près, si loin. Tanger versus l’attitude du voyageur-lecteur

Mes perspectives de voyage à Tanger après la rencontre avec Leonor.

On montre les témoignages des élèves sur le voyage.

La réunion, et surtout Leonor nous ont beaucoup motivés (ELENA).

Personnellement, je suis très enchantée d’un côté pour sa connaissance en direct, elle me semble une merveille comme personne et de l’autre côté elle me paraît une personne avec une vaste connaissance sur la culture arabe. Et puis, elle m’a apporté d’autant plus d’informations sur cette merveilleuse ville de Tanger à plus forte raison pour aller la visiter (AMINA).

Image apportée par Pilar Arias (B1)



Tanger est très beau. L’explorateur, écrivain et géographe Ibn Battuta, né à Tanger en 1283. Il y a 18 ans j’ai lu son livre. Il est très intéressant. Il raconte des histoires horribles (GLORIA).

J’ai étudié le français à l’école, je ne me rappelle pas parler le français mais il est très joli ce voyage. Je désire pouvoir partager de bons moments dans ce voyage. Merci pour tous vos efforts. À bientôt (TERESA)

Ce voyage est pour moi une retrouvaille avec la langue française. J’ai cherché à étudier le française trois fois, mais pour des raisons différentes je n’ai pas continué. J’aime les langues, et par-dessus les langues latines. Entendre la langue dans une ville différente est pour moi une opportunité. Je ne sais pas l’écrire mais je peux la comprendre. Je vous remercie de l’opportunité de ce voyage (MERCEDES).

D’abord, sortir en groupe, car je n’aime bien pas voyager, et tout seul, il ne me plaît pas. Après, connaître sur terre le continent Africain, bien qu’il soit pendant 3 jours et au nord. De plus, étant donné que Leonor voyage avec nous, on pourra écouter ses paroles de grande connaisseuse de la région du Maghreb, si proche et prochain de l’Espagne, et cependent, tellement lointaine. Je suis à l’attente du départ. À bientôt (JAVIER MATEOS).


Dans mon cas, la préparation du voyage est aussi intéressante que l’expérience d’aller au pays. Lire des articles qui montrent la vie à Tanger, son histoire, sa littérature, sa culture, les personnages qui l’ont connaît…  Toutes les choses aident à construire un voyage différent (CARMEN)


"No se consideraba un turista ; él era un viajero. Explicaba que la diferencia residía, en parte, en el tiempo. Mientras el turista se apresura por lo general al regresar a su casa al cabo de unos meses o semanas, el viajero, que no pertenece más a un lugar que al siguiente, se desplaza con lentitud durante años de un punto a otro de la tierra". Paul Bowles "Un thé au Sahara (titre original: The sheltering sky, 1949).


dimanche 8 mars 2015

Tanger et les écrivains (3), vu par Juan Goytisolo

"En su excelente ensayo titulado Librerías, el novelista Jorge Carrión traza la historia de las que fueron un faro cultural en el siglo que dejamos atrás en las cinco partes del mundo. Como no podía ser menos en sus páginas figura en buen lugar la Librairie des Colonnes de Tánger con el círculo de escritores y artistas que la frecuentaron en la época de su Estatuto Internacional y los años subsiguientes a la independencia de Marruecos: el capítulo que le dedica da buena cuenta de la imantación que ejerció en ellos. Recuerdo que la primera vez que puse los pies en la ciudad me detuve a contemplar su escaparate con un incentivo muestrario de la mejor literatura en francés y en inglés pero también de algunas obras en castellano publicadas no en España sino fuera de ella: las de la editorial Ruedo Ibérico cuya difusión estaba prohibida en la Península.

La atracción de lo vedado es un ingrediente esencial del mito tangerino creado en primer lugar por el cine y luego por la literatura. El papel clave de la ciudad en el control de la navegación por el Estrecho en los años de la Segunda Guerra mundial la convirtió conforme una frase acuñada por los corresponsales de prensa en un “nido de espías”. Los agentes nazis alojados en el hotel Rif con el beneplácito de las autoridades franquistas contendían con los británicos instalados en Gibraltar y ello dio lugar a una serie de filmes de espionaje cuyos títulos —Los misterios de Tánger, Mission à Tanger, Vol sur Tanger, Guet-apens à Tanger, etcétera— resumían los fantasmas creados por el espacio imaginario de la ciudad.

En una publicación centrada en el análisis de este espacio por un grupo de universitarios magrebíes y europeos hace una veintena de años se puede desmenuzar las vicisitudes de los protagonistas y temas constitutivos del mito: intrigas, misterios, agentes dobles, aventureros, drogas, libertinaje, exotismo. Siguiendo las huellas de los viajeros europeos del XIX, dichos filmes orientalizaban el ámbito tangerino a la manera del famoso Casablanca de Michael Curtiz, enteramente rodado en los estudios de Hollywood, pero sin alcanzar el nivel artístico del Otelo de Orson Welles filmado en Esauira ni siquiera de El hombre que sabía demasiado de Hitchcock ambientado en Marraquech. El Tánger de estas películas tenía muy poco que ver con la realidad y se reducía a una serie de estereotipos propios del cine colonial pero contribuyó no obstante a la leyenda que atrajo a un buen puñado de escritores estadounidenses en la década de los cincuenta y comienzos de los sesenta que serían visitantes asiduos de la librería del bulevar Pasteur.

La bibliografía del Tánger cosmopolita es asimismo extensa. Junto a los autores, en su mayoría de segunda fila que sitúan en él la trama de sus novelas, otros, tanto extranjeros como marroquíes, establecieron una cartografía de sus hoteles y puntos de encuentro desde la pensión y café Fuentes del Zoco Chico al hoy desaparecido hotel Cecil de la antigua avenida de España. Estos cronistas, en especial Iain Finlayson en Tangier, the city of the dream, hacen desfilar en sus páginas una notable lista de creadores atraídos por la leyenda de su permisividad. Como diría William Burroughs, “Tánger es uno de los pocos lugares que aún quedan en el mundo donde en la medida que no cometes un atraco, empleas la violencia ni asumes abiertamente una conducta antisocial puedes hacer exactamente lo que quieres. Es el santuario de la No Interferencia”.

Burroughs et Kerouac

Frente a las leyes represivas que penalizaban el consumo de drogas y el “desviacionismo sexual” en la Norteamérica puritana y conservadora de la posguerra, el Estatuto Internacional tangerino brindaba la posibilidad de una vida más libre y auténtica que anhelaban los miembros de la beat generation —Allen Ginsberg, Jack Kerouac y su amigo Burroughs— y una pléyade de creadores de la talla de Paul y Jane Bowles, Francis Bacon, Truman Capote, Tennessee Williams y otras figuras menores. Cuando yo llegué en 1965 todos ellos se habían eclipsado con excepción de Bowles, pero su presencia perduraba en los anaqueles de la Librairie des Colonnes.

Si el papel precursor de Bowles en esta Interzona se halla bien documentado, la presencia intermitente en ella de William Burroughs no me fue aclarada sino a comienzos de los años noventa gracias al ensayo de Francis Poole, Tánger y los beats, incluido en el ya mencionado volumen universitario sobre el Espacio Imaginario de la ciudad.

Las estancias de Burroughs en Tánger se escalonan de 1953 a 1961, es decir, durante la angustiosa composición de su novela Festín desnudo y tras su publicación en la Olympia Press parisiense ya que se hallaba prohibida en Estados Unidos por obscenidad y atentado a las buenas costumbres. Como la totalidad de los escritores a los que antes me refiero, Burroughs se sentía a sus anchas en Tánger pero no simpatizaba en exceso con los marroquíes. Si no se creía amenazado de muerte por éstos, como Jack Kerouac durante las semanas que convivió con él, iba siempre armado bajo su proverbial impermeable oscuro y en razón de sus obsesivos vagabundeos por la Medina y la zona del puerto en busca de su dosis cotidiana de heroína era conocido como El hombre invisible de la famosa película por los asiduos del Zoco Chico. Después de hospedarse en una fonda de la calle de Los Arcos contigua a aquel y mudarse al hotel Muniria de la ciudad nueva, que acogería más tarde a todos los iconos de la beat generation, solía perderse, como una década más tarde haría yo, por el laberinto de callejuelas que se ramifica al pie de la Alcazaba y sentarse en la terraza del café Central a contemplar las idas y venidas de los cambistas, camellos, vagos y buscavidas que animaban aquel privilegiado escenario.

La relectura de Festín desnudo al cabo de treinta años no me ha defraudado. La abrupta violencia del lenguaje y fragmentación del texto que el lector debe recomponer como un rompecabezas alucinado y onírico conserva intactos su estímulo y fuerza subversiva. Su redacción en el periodo más duro de una adicción de la que intentaba penosamente curarse —el traficante, dice, no vende su mercancía al adicto, vende el adicto a la mercancía— debió ser heroica, y no hago aquí un juego de palabras, pese a haber contado con la preciosa ayuda de Allen Ginsberg y de su compañero Peter Orlovsky que mecanografiaron las páginas de su manuscrito en el hotel Muniria denominado por ellos Villa Delirium. Concluida la labor y editado el libro, Burroughs, que aliviaba su desintoxicación de la heroína con el recurso al maaxún y hachís, visitó aún la ciudad y a su amigo Bowles antes de ausentarse definitivamente de aquella. Los beats de los años cincuenta habían sido reemplazados por los jipis como aquellos que fumaban kif en la terraza en donde yo corregía los borradores de la novela sobre el gran traidor de la leyenda de España, el mítico conde don Julián.

Pero vuelvo a la Librairie des Colonnes evocada en la obra de Jorge Carrión, cuya historia y la del círculo literario que gravitaba en torno a ella acaban de trazar Andrew Clandermond y Terence Mac Carthy en Beyond the Columns. Su librillo de una treintena de páginas compendia un rico anecdotario del quién es quién del Tánger cosmopolita, y el común denominador de los personajes que aparecen en aquellas —con excepción del insípido y anodino Paul Morand— es su homosexualidad. En contraposición al conformismo y pudibundez reinante en los países anglosajones de la época, el Tánger del Estatuto Internacional atraía como dijimos cual un imán a los condenados a vivir en los márgenes de la “normalidad”. Los aficionados a secretos de alcoba y chismes de comadre o compadre encontrarán una oferta a la carta: desde el relato por Tennessee Williams de una velada alcohólica protagonizada por su amigo íntimo con Mohamed Chukri y un joven andrógino en una habitación del hotel Minzah hasta el oscuro episodio de la agresión sexual de un pintor protegido por Bowles a un adolescente alemán. Los autores parecen empeñados en probar que todo el núcleo de asiduos y visitantes de la librería “entendían”, y los hechos narrados confortan sin duda su innecesario apriorismo.

Aunque el brillo de la leyenda tangerina de los años cincuenta se desvaneció, el mito de la ciudad perdura y alimenta una extensa bibliografía como la establecida por su cronista oficial Rashid Taferssiti. Quien desee remover sus brasas no tiene más que acudir a los estantes de la Librairie des Colonnes. En cuanto al Tánger real su mejor guía será siempre Mohamed Chukri."

Juan Goytisolo



Dos mujeres árabes en la literatura

Pour les personnes intéressées, Leonor Merino offrirá une conférence sur les femmes et la littérature árabe.

Mardi, le 10 mars à 19h00.  Casa Árabe, 62 rue Alcalá. Madrid
Vous pouvez prendre le métro Retiro, Príncipe de Vergara ou Velázquez.



http://www.casaarabe.es/eventos-arabes/show/dos-mujeres-arabes-en-la-literatura


mercredi 4 mars 2015

DES MOTS DE Leonor Merino pour Amina (étudiante de Avanzado 1)

Bonjour Amina

Je viens juste d'arriver -hier soir bien entrée la nuit- de l'Université de Cádiz.

Votre professeur, Inma, vous a demandé d'écrire quelques mots sur les perspectives de votre voyage à Tanger et surtout, après m'avoir écoutée dans ma conférence à l'EOI:

Quelles sont vos prédispositions, quels sont vos sentiments, etc. "maintenant"?

Puis, à notre retour, d'autres mots sur vos expériences de ce voyage partagé...

Tout cela deviendra un travail formidable, qu'on pourra, peut-être publier! Sûrement! Incha ´Allah!

En conséquence, je te prie de contacter avec tes camarades afin d'en faire un petit travail.

Je te conseille aussi de lire mon article sur une écrivain Algérienne.

Il a été publié dans le journal El País. Cultura: "Assia Djebar, el arte de tejer la frase":
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Leonor Merino (Dª Universidad Autónoma de Madrid)

dimanche 1 mars 2015

Personnages de Tanger. Jorge Verstrynge

On montre l'interview à Jorge Verstrynge, professeur et politicien, parlant de son origine et son enfance à Tanger et des histoires et politiques française et espagnole. Comme le personnage polémique qui est, il parle de toutes les choses, de tous e de son parcours personnel et politique. 

Naciste en Tánger, en 1948, y es un aspecto que suele quedar desdibujado en tus entrevistas, cuando es un lugar y una época fascinante (Burroughs, Casablanca, etc.) ¿Cómo fue crecer en un país colonial? 
Era una película, casi Lo que el viento se llevó. Mira, Casablanca originariamente no se llamaba así, sino que se llamaba Tánger… pero no podían utilizarla en el título porque la habían bombardeado, y realmente Casablanca era zona francesa clara. Tánger era zona internacional por aquel entonces y los marroquíes, los de Rabat, la llamaban “la prostituta” ya que se había acostado con todos: portugueses, ingleses, españoles, alemanes… El ambiente de Casablanca era el ambiente de Tánger. Todavía, hace unos años, yendo por la calle se me acerca un chiquito y me dice: “¿Marihuana? No, gracias. ¿Hachís? No, no. ¿Coca? No, no. ¿Un chico? No, no, no tampoco. ¿Una chica entonces?”. Y ya le dije, “Anda, toma un dírham y déjame en paz”. (Risas). Eso, claro, no ocurre en la Casablanca histórica que yo conocí, que era virtualmente una ciudad francesa. Tánger, en cambio, era una ciudad mestiza.

Tánger tenía status internacional desde 1912, bajo el pacto entre España y Francia. Tiene fama, en los textos de inicios de siglo, de ser un nido de espías. 
Total. Cuando era pequeñín, veías de pronto una lancha, cerca del puerto; se acercaba a la playa y empezaban a tirar sacas. Eran relojes, armas, etc. Tánger era la típica ciudad donde podías hacer una fortuna en tres meses… y perderla en otros tres. De hecho, mi padre se arruinó.

Precisamente queremos preguntarte por tu padre biológico, Willy Verstrynge-Thalloen, cuya biografía es propia de una novela de Joseph Conrad.
¡No sé si tanto como Conrad! (Risas) Él se metió en política en Bélgica, pero no debió de irle muy bien ya que se fue luego al Congo. Allí fue pianista en Leopoldville, la actual Kinshasa, y después se vino a Marruecos, concretamente a Larache. Luego a Tánger, que era el único sitio donde podía prosperar. Me acuerdo de que una vez consiguió un contrato con el ejército francés, del protectorado, para hacerles jabón y contrató a su vez a un ingeniero polaco que decía saber hacer el jabón. Este jabón, una vez fabricado, llevaba la sosa cáustica a la superficie. ¡Los tíos se quemaban! Los franceses no tenían muy buena opinión de él, claro (risas), aunque fue involuntario por su parte. Con el negocio del crin se arruinó por primera vez.

¿Cómo era la convivencia multiétnica en ese Marruecos colonial?
Era buena. Hombre, en toda colonia (aunque se llamara protectorado) están los que trabajan para los demás. Eran evidentemente la masa de población árabe.

Orwell tiene una cita muy conocida sobre esto “…en una colonia cualquier funcionario colonial acaba haciendo algo sucio”.
Los franceses, en su trato cocon los marroquíes, eran duros. El trato de los españoles con los marroquíes no era tan duro, motivo por el cual había unos cuantos, no muchos, matrimonios entre españolas y marroquíes. Para ellas, casarse con un marroquí rico significaba un ascenso en la escala social. Ese tipo de unión en el Marruecos francés era prácticamente infinitesimal. Pero las dos relaciones se basaban en el desprecio al moro, lo cual era injusto. El término moro en mi infancia no era peyorativo, por eso lo utilizo mucho. El marroquí, al igual que más gente, lo que quiere es que le trates con dignidad. Si lo haces así, no tienes ningún problema. Si le tratas como un perro, acaba mordiendo. Y con toda la razón.

¿Cómo se vivía allí? Se vivía de cine. Había tres capas… mejor cuatro. Los marroquíes de abajo que eran los que trabajaban en español, con salarios muy bajos, bajísimos. Luego estaba una capa de marroquíes ricos, que explotaban a los anteriores, a los de abajo, hasta el tuétano. Los europeos eran más considerados, pero los marroquíes ricos eran peores. El problema de Marruecos es que tiene una clase dominante desastrosa: es un pueblo maravilloso pero tiene ese problema. Por encima estaban los judíos, y por encima estaban los europeos. A la cabeza de estos últimos estaban los franceses. Pero la convivencia era buena: es más, incluso la convivencia de musulmanes y judíos era buena. Compartían la misma cultura alimentaria, compartían muchos gustos musicales y no había antisemitismo. En el Islam originariamente no lo había, no lo hay, pero comenzó a raíz dela constitución del Estado de Israel.

Todos esos judíos serían en gran parte del exilio sefardí.
Sí, sí, muchos. Especialmente en Tetuán, pero también en Tánger había una comunidad importante. Todos esos Ben-Hassan, Abitbol, Ben-Amun… todos mis amigos judíos venían de Tánger. Se llevaban todos muy mal con mi padre, porque mi padre era antisemita y los judíos lo sabían.

samedi 28 février 2015

Le rituel du thé à la menthe

Le thé à la menthe marocain est l’un des types de thé les plus répandus. Les Marocains aiment le thé très sucré. Ils commencent par verser du thé vert dans une théière, avant d’y verser de l’eau bouillante et de laisser infuser 5 minutes. Après avoir filtré l’eau, alors devenue du thé vert, ils ajoutent du sucre et des feuilles de menthe. Le mélange est ensuite porté à ébullition. Pour un équilibre parfait entre thé vert, sucre et menthe, on ne mélange jamais à même la théière. Les Marocains remplissent un verre, qu’ils versent ensuite dans la théière. Ce geste est répété plusieurs fois, jusqu’à obtenir un thé savoureux. Pour la touche finale, l’idéal est d’ajouter quelques gouttes de fleur d’oranger.


mercredi 25 février 2015

Tanger et les peintres 1. Matisse

"Pinceladas de Matisse en Tánger"


"Había perdido a su padre. El coleccionista ruso Andreï Chtchoukine había rechazado sus cuadros La danza y la música, que deberían haber decorado su mansión moscovita. A falta de equipaje, lo acompañaba su mujer, pero apenas disponía de contactos en la ciudad. La llegada de Henri Matisse a Tánger se produjo, además, en medio de una perenne llovizna, que se prolongaría durante casi quince días, y que lo recluyó en su habitación del Hotel Ville de France, condenándolo a la inactividad. No parecía la mejor manera de superar la depresión que arrastraba. Y sin embargo, la ciudad lo envolvió con su luz y sus colores. El viaje de trabajo se convirtió en un viaje interior del que saldría más fuerte, más capaz de manejar sus emociones para hacerlas pintura.

Aunque hayan pasado ya más de cien años desde aquella primera visita, las calles de Tánger siguen conservando varios de los rincones que el pintor francés recorrió. Ir tras los pasos de Matisse es todavía posible, y el recorrido, inevitablemente, ha de iniciarse en el Hotel Ville de France, inaugurado a finales del siglo XIX. Considerado el mejor hotel europeo de la ciudad y un referente del Tánger internacional, cerró sus puertas en 1992, y ahora espera, tras su restauración, una reapertura que se ha prolongado más de lo previsto. Desde su habitación número 35, con dos ventanas que daban a una vista espectacular de los tejados de la ciudad vieja y la bahía, Matisse pintó su Vu d'une fenêtre, en un azul puro y chisporreante, que se convertiría en una de las señas de identidad de su pintura. El hotel está cerrado, por lo que contemplar la misma vista es de momento imposible, pero sí podemos acercarnos a él desde la plaza del 9 de abril, en pleno centro, y apreciar su evocadora silueta.
A finales de 1912, y tras esa primera visita lluviosa, Matisse volvió a Tánger y sus pinceles no dejaron de trabajar hasta principios del año siguiente. "¡El paraíso existe!", dicen que afirmó cuando conoció la ciudad. Y la luz y la arquitectura que lo fascinaron se trasladaron a sus lienzos. La kasbah fue uno de sus rincones favoritos y sigue siendo de los más pintorescos.

La puerta Bab El-Assa protagonizó un lienzo de grandes dimensiones, actualmente expuesto en el Museo Pushkin de Moscú. Sin salir del recinto amurallado, conviene detenerse frente al marabout Ben Ajiba, un santuario de vibrantes tonos verdes, plasmado en otra de las composiciones del artista francés. La cotidianeidad de la kasbah, como también la de la medina, con las campesinas rifeñas y sus coloridos trajes regionales, siguen conservando el espíritu de las gtelas de Matisse, que convirtió la vida cotidiana de Tánger en el gran asunto de los veinte lienzos y decenas de bocetos que produjo durante su estancia en la ciudad. Sus evocadoras vistas de la bahía siguen siendo relajantes en medio del caos que es la ciudad de Tánger actual, y en la plaza del Mechoir o los caminos de tierra que conducen al café Hafa no resulta difícil entender por qué esta ciudad lo fascinó. Matisse llegó a Tánger deprimido un lluvioso día de enero de 1912. La ciudad fue su mejor medicina, y cuando la abandonó, un año después, ni él ni su arte volverían a ser los mismos.

Source originelle: http://elviajero.elpais.com/elviajero/2013/07/03/actualidad/1372829248_283311.html

Idée, texte et photos choisis par Aurora, élève d'Avancé I

dimanche 22 février 2015

Ryanair. Bagages de cabine

REGLEMENTS RYANAIR SUR DES SUJETS PARTICULIERS
BAGAGES DE CABINE

Chaque passager est autorisé à transporter un bagage de cabine pesant jusqu'à 10 kg et présentant des dimensions maximales de 55 x 40 x 20 cm et un petit sac de dimensions maximales de 35 x 20 x 20 cm*.


Les bagages de cabine additionnels / surdimensionnés seront refusés à l'embarquement ou le cas échéant, placés dans la soute de l'avion pour la somme de 50 £/50 € ( frais soumis à la TVA sur les vols domestiques aux tarifs gouvernementaux applicables ) . Si vous n'êtes pas sûr, veuillez vérifier au comptoir de dépose bagage avant de passer par la sécurité de l'aéroport .

En raison des limites de place, seuls 90 grands sacs de cabine (55 x 40 x 20 cm) peuvent être transportés dans la cabine. Les sacs en surplus seront transportés gratuitement en soute

* Un sac pour enfant de 5 kg maximum peut être transporté par l'accompagnateur adulte en
plus de son propre bagage de cabine lorsqu'un nourrisson (âgé de 8 jours à 23 mois) voyage sur ses genoux.

Vous devez également vous conformer entièrement à l’article 8 de nos Conditions générales (cliquer ici pour un lien vers cet article). http://www.ryanair.com/fr/termes-et-conditions/article8-itemsunacceptableas

Bon......je m'apitoie sur vous:

lundi 16 février 2015

Tanger et les écrivains 2

"Un nouveau port, gigantesque, toujours inachevé. Depuis plus de dix ans, Tanger s’accroche à un rêve économique : devenir le plus grand port de la Méditerranée. Au pied de la vieille médina, l’avancement du chantier pharaonique se mesure en kilomètres de quais bétonnés sur la mer. Face au détroit de Gilbraltar, ouverture mythique sur l’Europe, le défi de cette rénovation évalue en “capacités de tonnages” des terminaux de conteneurs. Vers l’est, en direction du cap Malabata, cette frénésie de construction a déjà envahi l’arc sableux de la baie de Tanger. Au pied des contreforts du Rif s’alignent hôtels et immeubles modernes, déposés en vrac par la dernière vague du tourisme balnéaire.

Il suffit pourtant de franchir l’une des vieilles portes de la médina pour retrouver la Tanger éternelle. Celle du Grand Socco magnifié par Joseph Kessel : une vaste place colorée par ses étals de fruits et poissons et la présence impassible de ses femmes drapées de leur fouta de tissu blanc et rouge. 

“Imaginez ce que c’est que de voir couchés au soleil, se promenant dans les rues, raccommodant des savates, des personnages consulaires, des Catons, des Brutus, auxquels ne manquent même pas l’air dédaigneux que devaient avoir des maîtres du monde”, écrivait Delacroix en 1832. Il suffit de pousser jusqu’à la place de la casbah pour être invariablement saisi par la clarté de cette baie lavée par le chergui, ce vent sec et chaud venu de l’est, et dont la lumière fut immortalisée par Matisse.

Matisse. Vue sur la baie

Aujourd’hui encore, il n’est qu’à se perdre au gré des ruelles et placettes de cette antique cité portuaire pour comprendre pourquoi Tanger n’a cessé d’envoûter voyageurs, artistes et écrivains. En 1867, déjà, Mark Twain était sous le charme : “Tanger est une ville étrangère s’il en fut jamais, et on ne peut trouver son âme véritable dans aucun autre livre que les Mille et Une Nuits. Pas un seul blanc et pourtant un essaim de gens autour de nous. Voici une ville bondée et bourrée, enfermée dans une muraille de pierre massive qui a plus de mille ans.” Le secret de cette ville ? Sans doute cette capacité de survivre aux diverses frénésies qui ont tenté de la faire basculer dans la modernité. Arabe au VIIIe siècle, dominée par les Européens dès le XVe siècle (Portugais, Espagnols puis Anglais), la ville fut déclarée “zone internationale” en 1923. Le reste du Maroc est placé sous protectorat français, Tanger est placée sous l’autorité d’une dizaine de pays.

En un demi-siècle, la ville est chahutée, bousculée par la convoitise débridée des Nations. Les investissements étrangers affluent. Avant la Seconde Guerre mondiale, fruit de ce métissage économique et culturel, la ville “nouvelle” voit le jour, au pied de sa médina. Hôtels, cafés, théâtres, légations… Partout des styles tentent de laisser une empreinte. Mais loin de perdre son âme dans ce bric-à-brac architectural, Tanger s’en nourrit et renaît. Peu à peu, la ville digère et agglomère ces nouveaux conquérants à son identité arabe. En 1938, Paul Morand écrivait : “C’est une personne officielle, une fiction diplomatique. Elle ne pousse pas de racines profondes dans la terre d’Afrique. Ville internationale, ses égouts sont espagnols, son électricité anglaise, ses tramways français, et dans ce guêpier inven­té par les chancelleries (afin d’empêcher que l’entrée de la Méditerranée occidentale n’appartienne à un seul), il y a peu de vrais Marocains. Mais Tanger est beau à la minute où, de l’Atlantique, on l‘embrasse avec Gibraltar d’un seul coup d’œil.”

              Emilio Sanz de Soto, Pepe Carleton, Truman Capote, Jane y Paul Bowles

En quelques décennies, mais surtout dans les années 1950 et 1960, des écrivains du monde entier séjournent dans la ville. Séduits, ils reviennent, s’attachent, s’installent. Truman Capote, Jack Kerouac, Tennessee Williams, Paul Morand, Roland Barthes, Jean Genet, Marguerite Yourcenar, Paul Bowles… La plupart ont laissé des carnets de voyage, des romans, des films. Avec cette folie partagée de vouloir dompter la magie du lieu. “C’est à Tanger que j’ai rêvé d’une folie aussi crédible. Oui, un écrivain aux prises avec ses propres démons, comme moi quand je marchais tard dans la nuit, ivre et perdu dans les ruelles du Socco. Oui, ce festin était le mien aussi”, notait Williams Burroughs à la fin des années 1950. Il reste de nombreuses traces de ce passé littéraire. Les lieux, bien sûr, pres­qu’inchangés, évoqués dans tous ces livres ; des hôtels (le Minzah, le Continental, El-Muniria) et des cafés mythiques. Il reste surtout Tanger. Celle qui fut rendue aux Marocains, à l’Indépendance du pays, en 1956. Puis celle, qui, depuis un demi-siècle, tente d’écrire un nouveau chapitre de son histoire. Délaissée sous le règne d’Hassan II, Tanger fut la première cité marocaine à être visitée par le roi Mohamed VI après son investiture (1999). Les Tangérois y ont vu un signe. Car ce Tanger-là n’a rien perdu de son charme d’antan. Il fête chaque année un Salon du livre et continue d’attirer artistes et écrivains.

Certes, l’ambiance n’est plus celle des années d’après guerre. L’attirance des auteurs étrangers pour l’exotisme oriental est passée de mode. Mais la tradition survit, perpétuée par des écrivains européens comme Daniel Rondeau (Tanger, 1987 et Retour à Tanger, 1997). Surtout, la ville a fini par inspirer des écrivains de langue arabe. Dans la lignée de Mohamed Mrabet, premier auteur marocain à avoir été publié chez Gallimard, Tahar Ben Jelloun ou Mohamed Choukri (enterré à Tanger en 2003) ont écrit sur la ville. Mais avec un autre regard. “Quand je suis arrivé, il y avait deux Tanger : le Tanger colonialiste et international et le Tanger arabe, fait de misère et d’ignorance. A l’époque, pour manger, je faisais les poubelles. Celles des Européens de préférence, car elles étaient plus riches”, écrivait Choukri, évoquant son arrivée dans les années 1950.

Soixante ans plus tard, le rapport Nord-Sud est toujours aussi fort dans la ville. Mais il s’est inversé. Au temps de la colonisation, l’Europe regardait Tanger avec envie. Aujourd’hui, c’est Tanger qui rêve d’Europe. Au pied de l’impassible médina, dans la frénésie bétonnière du nouveau port, des milliers de harragas (“brûleurs”), candidats à l’émigration clandestine, brûlent leurs papiers avant de tenter un passage vers l’autre rive."

Olivier Piot
Le Monde, en savoir plus sur:

vendredi 13 février 2015

Extra extra.......... Programme du voyage!





Entrée realisée grâce à la prof Inma et à Jose, élève d'Avancé 2

mercredi 11 février 2015

Tanger et les écrivains 1. Paul Bowles

Voici un commentaire sur le livre de Mohamed Choukri "Paul Bowles. Le reclus de Tanger" dont Leonor Merino nous a parlé. 

“Cualquiera puede pasar aquí unas semanas y escribir un librito”. El escritor Mohamed Chukri (Beni Chiker, 1935-Rabat, 2003), autor de la frase, lamentaba la superficialidad con la que algunos literatos abordaron el retrato de Tánger. Y lo que es más grave: “El odio, el racismo y el desprecio con que se trata al humilde pueblo”. Las reflexiones forman parte de Paul Bowles, el recluso de Tánger, recuerdos recogidos en 1996 y que publica en español Cabaret Voltaire.

Virginia Woolf, Capote, Ginsberg, Kerouac, Gore Vidal, Tennessee Williams o Paul y Jane Bowles fueron algunos de los ilustres que hicieron parada y escribieron sobre el cuadrilátero vital de Chukri. “Defiendo mi clase, a los marginados y ejerzo mi venganza contra una época determinada, humillante y miserable”, se justificó una vez el autor de El pan desnudo, una de las autobiografías más crudas, por lo sincera, que se conocen.

La extraña pareja formada por los Bowles, instalada en la ciudad desde 1947, es el epicentro de un universo literario que Chukri retrata con ácida sinceridad. Al primero le conoce muy bien tras 25 años de trato. A él le dicta por las tardes, frase por frase, en español, las páginas que escribía por las mañanas de su autobiografía, entonces titulada Por un trozo de pan, y que Bowles traducía al inglés. Será un foco de tensión entre ambos.

Con descarnada naturalidad retrata al personaje, consumidor de kif para escribir, pero que en la calle solo fuma cigarrillos. Homosexual de discreción proverbial, “acordó con Jane no ocultarse nada”. Chukri lo trata de elitista y racista (“Le gustaba Marruecos, pero no los marroquíes”) y concluye que necesita aislarse del mundo.

Aún es más sagaz Chukri cuando disecciona la vida literaria de Bowles y la coteja con la real. Critica una de sus obras clásicas (Memorias de un nómada es, en su opinión, “una sucesión de monótonos y aburridos interludios para pagar los gastos de hospitalización de Jane”) y se fija en que el sexo es la causa de las desgracias de sus protagonistas: “La sexualidad siempre va ligada al crimen o al desenfreno. Paul Bowles es un criminal sexual en potencia”. Unos personajes, en consecuencia, “destinados a la autodestrucción o a un doloroso final”, en el contexto de una obra que “envejeció mucho” con la enfermedad de Jane, que hizo que Bowles se volcara en las traducciones de autores árabes, concediendo entrevistas o iniciando el diario personal…

Paul Bowles, en su casa de Tánger en enero de 1989. / BERNARDO PÉREZ

Ese esquivar la ficción de Paul molestaba a una Jane que, señala Chukri, no podía reprochar gran cosa a su marido: “Lo que le faltaba a ella no eran aptitudes sino perseverancia”. Amargada por la indiferencia o inquina con que se recibió su Dos damas muy serias (Anaïs Nin se le presentó con una lista inmensa de errores ortográficos), Jane se ahogó no tanto en alcohol como en su ambición, que no cuajó. A partir de los 50 se alejó de la escritura. Eso reforzó su componente autodestructivo canalizado, en parte, con aventuras homosexuales intensas y pasajeras. Paul desviaba fobias hacia sus personajes; ella, hacia sí misma.

El libro disgustó sobremanera a Bowles, según Miguel Lázaro, editor de Cabaret Voltaire. Pero menos que a Jean Genet ver publicadas las confidencias que le había hecho a Chukri en otro inédito en castellano que costó la amistad entre ambos. La editorial lo publicará en la primavera de 2013, añadiendo al volumen un opúsculo, también de Chukri, sobre Tennessee Williams en el volumen Jean Genet y Tennessee Williams en Tánger.

La recuperación de su obra es fruto del acercamiento de Lázaro y de la traductora Rajae Boumediane El Metni al hermano de Chukri, Abdelaziz. El escritor no dejó testamento formal,pero el heredero guarda en un garaje, no en las mejores condiciones, su biblioteca personal y otros legados. Mientras, Cabaret Voltaire recuperará Rostros, amores, maldiciones y Tiempo de errores (sobre su sacrificio para aprender a leer). Y en octubre se atreve con su famosísima El pan desnudo, que se titulará El pan, por imposición de Juan Goytisolo, autor del prólogo del libro sobre Bowles y conocedor, como pocos, de esos paraísos del norte de África"

Carles Geli. El País: 
http://cultura.elpais.com/cultura/2012/08/15/actualidad/1345058501_828524.html

Plus info: http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohamed_Choukri

Rencontre avec Leonor Merino. EOI Villaverde

Hier la réunion a éte pour nous connaître et nous familiariser avec le voyage à Tanger, profitant pour écouter et apprendre de madame Merino.

On vous montre la photo envoyée par la prof Inma.




Et le vidéo de Malek "À Tanger". On y va!
https://www.youtube.com/watch?v=hlHf2ItibGM

lundi 9 février 2015

Le Palais Moulay Hafid

Le Palais des Institutions Italiennes, célèbre sous le nom de palais Moulay Hafid, est considéré comme l’un des principaux monuments historiques de Tanger. Il est situé dans le quartier central de Hasnouna, au coeur d’une propriété d’une superficie de 32.800 m2, dont 8.669 sont bâtis.

Aujourd’hui admiré pour son magnifique jardin aux arbres centenaires, son grand patio avec sa sublime fontaine en marbre et des salons en stuc, le palais Moulay Hafid, également connu des tangérois sous le nom de «Palais des institutions italiennes», a connu un destin des plus mouvementés.

Le Palais Moulay Hafid – Circa 1920

Ce Palais a été construit à la fin du XIXe siècle par le sultan Moulay Hafid. Il voulait faire de son palais un chef d’oeuvre de l’architecture de style mauresque tant pour la beauté de ses jardins que pour ses intérieurs et sa superficie. Jamais habité par le Sultan qui parti en exil en Espagne au début du XXe siècle, il exigea toutefois son achèvement comme condition à sa signature de l’acte de protectorat. Sa construction fut finalisée en 1912.


TEXTE CHOISI PAR INMA, PROF DE FRANÇAIS