mercredi 22 avril 2015

Poème de Santi Rodríguez (pseudonyme)


À TANGER, SANS TOI
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(Extrait. Troisième journée)
III
                                          
   
Éveillé, la montre marque quatre  heures trente.
Quelqu'un chante dans la rue
le premier appel à la priére.
Il y aura deux nouveaux avertissements.
Combien de temps il faut employer
si on rêve  de demeurer au paradis?            


Notre bouquiniste-guide bavardera
dans les ruelles de la Kasbah,
du présent, du passé, du Continental,
des marins qui se bagarrent,
des tangérois qui harcèlent
à la recherche de quelque monnaie,
des artisans, des petits ateliers.
Ce n'est pas vivre?

Ensuite, à la maison d'hôtes,
manger dans la cour couverte                                                      
au-dessous de petits couloirs.
Boire un thé à la menthe,
Visiter Le Palais des Italiens,
le jardin. Sourire, acheter, se balader,                                               
voir marchander  Teresa ,  Jose,
faisant du théâtre gai .

Soir.
Se rappeler de Tanger et ses maudits.
Flâneur de  librairies , antiquités, peinture,
et rendez-vous chez   Les Insolites.            
C'était le vernissage de Marc Boisseul                   
“Le secret de ma memoire”.
C'est l'imposture de l'art, des menteurs.




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