mercredi 22 avril 2015

Après le voyage..... les impressions. 2

D'AUTRES IMPRESSIONS DES COPAINS............

*TERESA BOIXAREU (NI2)
Je vais parler du voyage à Tanger que nous avons fait le mois dernier.

Cela a été une expérience très intéressante, malgré la pluie, car c'était un peu inconfortable pour faire du tourisme.

Il y a eu tout temps une grande complicité et une bonne ambience entre les élèves et les enseignantes.

Tanger a été occupée, dans l' antiquité par les Espagnols, les Français et d'autres cultures. Tanger et Tetouan (que nous avons visitée aussi) sont deux villes côtières. C'est vrai que Tanger a beaucoup évolué. Il y a une partie ancienne et une autre partie nouvelle. Dans la partie ancienne se trouve La Medina qui a des rues très étroites où se dévelopee l'activité du marché dans les petits magasins, où il est très habituel de marchander.

Il y a une partie de la Medina qui est la Kasba, qui conserve des canons géants.

L'une des visites que nous avons faite a été au Palais Italien qui est considéré comme un des principaux monuments historiques de Tanger, avec sa décoration arabe typique, plusieurs salons sans images, mais avec des figures en filigranes ou des morceaux du Coran, aussi de grands lampes en vitres et des arcs arabes et ce qui m'a plu le plus c'est ses magnifiques jardins colorés. Je veux souligner que dans ce palais a été filmé la série Le Temps entre Les Coûtures.

J'ai beaucoup aimé les cafés avec un air du début du XXe siècle, magnifiquement montés, typiques pour prendre un bon thé à la menthe ou un verre de jus d'orange, et surtout dire que les habitants de Tanger on été gentils avec nous tout le temps.

Sans doute, cela a été une très belle expérience. C'est vrai qu'il a manqué du temps pour visiter plusieurs endroits et je suis sûre que je participerai aux voyages que vous pouvez faire dans l'avenir.

Enfin je félicite les enseignantes qui ont fait possible ce voyage, car c'est une tâche difficile de tout programmer et que le voyage ait réussi aussi bien.

* TOMÁS (NI2)
Elle est importante cette ville, Tanger. Elle ne semble pas une grande ville, mais il y a presque une centaine d’années elle était comme un phare qui attirait des artistes, des écrivains, des peintres de tout le monde. Peut-être que cela était grâce à la lumière de sa traînee blanche qui s’étend du haut de la kasbah jusqu'au sable doré de la plage.

Ou, peut-être en raison de son atmosphère orientale, sa médina, ses souks colorés qui continuent encore à nous attirer. À Tanger comme à Tétouan on perd le sens du temps, dans ses ruelles; au bout des petits ateliers sombres et mystérieux, les artisans, les commerçants, réalisent leurs métiers de la même façon qu’au  Moyen Âge, ou pourquoi  ne pas le dire, comme aux temps de Tariq, ce chef beréber qui a commencé la conquête d’Al-Andalus en 711.


Ils sont restés sur la péninsule pendant 8 siècles, une longue coexistence de luttes et d’accords. Une culture qui a atteint les plus hauts niveaux de civilisation à son époque: philosophes, poètes, musiciens et un sens de la beauté et de l’art qui nous a laissé ces oeuvres merveilleuses comme la Mosquée de Cordoue ou l’Alhambra de Grenade.

Est-ce qu'il reste quelque chose chez les Espagnols de l’imaginaire d’Al-Andalus, cet Al-Andalus multiculturel et tolérant? Il me semble que rien du tout, mais dans certains aspects d’ aujourd’hui, cela ne serait pas mal.
Pour rêver encore une fois les mille et une nuit.
J’ai bien aimé ce voyage, malgré les tempêtes et la pluie.
J’ai passé de très bons moments avec des camarades, des profs . . . des amis. Nous nous sommes bien amusés.
Merci pour l'avoir l'organisé.

* GLORIA (B1)
Je me suis surprise du nom de l'aéroport de Tanger, il s'appelle Iban Battute, le grand explorateur et geógraphe du XIIIe siècle.

J'ai beaucoup aimé la Kasbak (ancienne forteresse) de la ville. la Medina avec ses petites rues étroites, avec ses parfums et ses couleurs.

Le Palais des Institutions Italiennes situé dans le quartier central de Hasnouna. J'ai admiré son magnifique jardin aux arbres centenaires, son grand patio avec sa sublime fontaine en marbre et des salons en stuc. L'excusion à Tetouan était superbe, pour moi. La Medina dans l'ancienne ville est inscrite sur la liste du PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO. Elle occupe le premier rang de toutes les Medinas du Maroc.
Pour moi, l'expérience a été incroyable!

* JAVIER SARABIA (NI 1)
C´est la possibilité de connaître des gens et choses très intéressantes e différentes, une autre culture.
Nous avons pu voir  les  différences sociales, dans un pays qui n’est pas loin du nôtre. 
UN PAYS OÙ le 80 pour cent des femmes ne savent pas lire ni écrire.
Mais pour moi, le plus intéressant, c´est avoir  eu la possibilité de connaître des personnes trés intéressantes. Par exemple Leonor, une femme très intéressante, très cultivée  quand elle parle à quelqu´un, elle est capable de transmettre ses connaissances d´une manière simple.
Aussi, l'expérience m'a permis de connaître personnellement des gens avec lesquels j'ai passé du temps normalement et j'ai pu découvrir qu'ils sont très intéressants.

* INMA professeur
Cher groupe du voyage,
Je voudrais moi aussi vous remercier  de votre enthousiasme, de votre participation, d’avoir faire preuve d’une grande tolérance et ouverture d’esprit. Je suis sûre que désormais, vous aurez  une autre  pensée du  Maroc. Nous avons eu la chance de « toucher » la pluie, sans arrêt, dans un pays où les stéréotypes disent « qu’il ne pleut jamais »…
Une autre manière d’apprendre est possible, mettons-la en pratique.
Je vous souhaite à tous une bonne continuation de l’année scolaire…

UN GRAND MERCI
Inma

P.S. Tous mes remerciements aussi à Carmen pour cette initiative du blog, et à Javier Medina (blog de l’Atelier de Littérature de l’eoi Aranjuez) pour sa collaboration dans l’affichage des photos… 

Poème de Santi Rodríguez (pseudonyme)


À TANGER, SANS TOI
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(Extrait. Troisième journée)
III
                                          
   
Éveillé, la montre marque quatre  heures trente.
Quelqu'un chante dans la rue
le premier appel à la priére.
Il y aura deux nouveaux avertissements.
Combien de temps il faut employer
si on rêve  de demeurer au paradis?            


Notre bouquiniste-guide bavardera
dans les ruelles de la Kasbah,
du présent, du passé, du Continental,
des marins qui se bagarrent,
des tangérois qui harcèlent
à la recherche de quelque monnaie,
des artisans, des petits ateliers.
Ce n'est pas vivre?

Ensuite, à la maison d'hôtes,
manger dans la cour couverte                                                      
au-dessous de petits couloirs.
Boire un thé à la menthe,
Visiter Le Palais des Italiens,
le jardin. Sourire, acheter, se balader,                                               
voir marchander  Teresa ,  Jose,
faisant du théâtre gai .

Soir.
Se rappeler de Tanger et ses maudits.
Flâneur de  librairies , antiquités, peinture,
et rendez-vous chez   Les Insolites.            
C'était le vernissage de Marc Boisseul                   
“Le secret de ma memoire”.
C'est l'imposture de l'art, des menteurs.




dimanche 19 avril 2015

Le Marcoc d'antan

Une curiosité .... des photos de l'ancien Maroc.

Gentillesse d'un membre de l'Atelier de littérature de l'EOI d'Aranjuez, Juan Antonio Noguera (le chercheur de l'Atelier)



Le Maroc d'antan

Des madrilènes pour le monde à Tanger


On vous invite regarder le vidéo de Telemadrid qui découvre un Tanger différent... malgré le soleil.... c'est à dire, sans la pluie!



https://www.youtube.com/watch?v=VCmbMyM45zI&feature=youtu.be

dimanche 12 avril 2015

Après le voyage.......... des impressions. 1

Voici les témoignages des copains.......... 

L'entrée n'est pas fermée et vous pouvez nous envoyer d'autres textes et on les ajoutera!



* LEONOR
  De retour de “notre” voyage – gaiement fatiguée et réconfortée – je vous dit :

BONJOUR, AMIES/AMIS ! MERCI LA VIE !, qui a fait que je Vous rencontre sur son CHEMIN.

Un autre jour, je vous parlerai – Incha ´Allah ! – sur d’autres sujets que je pourrais préparer pour vous.


Avez-vous remarqué les différences notables – je vous en avez parlé à l'EOI –, entre le touriste et le voyageur qui réside dans le fait que le premier accepte sa propre civilisation sans objection, alors que le voyageur, lui, la compare avec les autres et en rejette les éléments qu’il désaprouve ?

Vous pourriez faire une petite rédaction (en français ou en espagnol comme Inma vous a dit) pour vos professeurs qui ont gentiment préparé ce voyage : vos impressions, vos sentiments sur cette expérience (les promenades, la Kasbah, les achats, la chanson de Malek, en vif et en direct – quelle intuition ! : je vous l’avais offerte à la fin de ma conférence –, sur l’amitié pendant ce voyage, etc.).
Vous souvenez-vous de mes mots à la fin de notre rencontre à Villaverde (EOI) ? :

- Je suis persuadée que ce voyage, de part et d’autre de la Méditerranée, pourra engendrer, produire, de nouvelles rencontres, de nouvelles créations, de nouvelles amitiés, car parmi les choses dont la sagesse se munit en vue de la félicité de la vie tout entière, de beaucoup, avec une grande différence, la plus importante est la possession de l'Amitié.

Merci bien de Votre Compagnie !

* PALOMA

 Ce voyage a surtout été comme voyager au passé. La Medina m'a fait découvrir un monde presque arrêté dans l'histoire, les artisans, les couturiers, les boutiques traditionnelles avec de succulentes dattes, les épices et le mélange d'arômes, du pain chaud, tout vraimente déliciéux. Ses rues étroites, un labyrinthe à découvrir tranquille et inquiétant en même temps.

En revanche, on découvre le Tanger moderne en décadance, turbulent, un Tanger humide et vivant. Où nous observons tout le monde et aussi tout le monde nous observe.

* MERCEDES
  Bonjour Inma,

Pour commencer je voudrais remercier l'effort que vous avez fait pour organiser ce voyage.

Avec quelques mots je voudrais offrir mes impressions sur le voyage (avec l'aide du  dictionnaire).

Pour moi Tánger a été une fenêtre un monde différent, plein de couleurs, d’ odeurs et de gens. Les personnes sont très chaleureuses  et aimables. J’ai été passionnée par les Medinas. Par leurs ruelles et par la vie qu’ il y a sur la vie. Aussi,  j’ai été impressionnée de voir que c’est un monde pour les hommes. Et qu’ ils sont toujours dans la rue dédiée à la vie contemplative.

La partie négative est la situation sociale, en particulier les femmes et les enfants.

C'est tout Inma. À une  fois et merci pour tout.

* AMINA
   Bonjour,

Avant tout, je remercie infiniment les professeurs Inma et Ana pour tous les dérangements qui ont pu supporter afin de mettre en marche ce projet de voyage. Ensuite, je remercie aussi Leonor pour être tellement aimable avec nous tous. Et puis, j'avoue que j'étais vraiment très heureuse d'avoir l'occasion de faire de nouvelles connaissances dans ce même groupe. En fait, lancer dans une aventure loin de notre environnement habituel nous permettrait de faire face à une grande diversité de situations humaines dont elles sont enrichissantes sur le plan professionnel et personnel.

Pour conclure, au nom de mes amies Noemi, Rosalia et de moi même, nous remercions la langue française qui nous a unie en tant qu'étudiants et professeurs dans ce merveilleux pays Africain précisément dans la ville de Tanger .

*ÁNGEL:
 
 Buenas tardes Inma: 

El motivo de mi correo es para dar las gracias a ti y al equipo que ha colaborado contigo y que ha hecho posible este estupendo viaje a Tánger. Sé que os ha supuesto un gran esfuerzo, pero creo que ha merecido la pena  ya que ha salido todo muy bien. Mi más sincero reconocimiento y animaros por si hubiera posibilidad de hacerlo más veces. 

Un cordial saludo


* NATALIA
  Bonjour Inma,

Je voulais te faire quelques mots avant de partir au travail pour te remercier de nous avoir invité à ce voyage à Juan Carlos et à moi, nous sommes ravis avec cette expérience qui nous a permis de connaitre un nouvel continent, qui je suis sûre ne sera pas la dernière fois.

Et deuxièmement vous féliciter toi et ta collègue Ana pour le fabuleux travail que vous avez fait pour préparer ce voyage, tout était vraiment parfait. C’est incroyable tous ce que vous êtes parvenu à obtenir avec 55 €. STP retransmet mes remerciements à tes collègues, ça été super que vous invitié des personnes sans aucune relation avec l’école, ce qui nous a permis d’être là.

Saluts,


* SARA ALMEIDA
   Bonsoir. 

Merci Leonor pour ton enthousiasme, pour ta  compagnie et ton coeur aussi.

Je suis contente de t'avoir connue et d'avoir faire partie de cette aventure laquelle avait les yeux dessinés du khol.

Sincères salutations.




dimanche 5 avril 2015

Le Maroc espagnol. Javier Valenzuela.

Après le voyage, les sensations qui demeurent, les images des ruelles, les fraises du pétit-déjeuner et les dirhams oubliés dans le porte-monnaie, partageons nos impressions et nos expériences... envoyez-les... s'il vous plaît!

Pour commencer et nous inspirer, on vous invite à lire le délicieux reportage du journaliste Javier Valenzuela sur le Maroc espagnol.

Entre el café de París y el hotel Minzah, en el meollo del Tánger colonial, sigue abierta la pastelería La Española. Como en los tiempos en que allí iba a surtirse Juanita Narboni, el prodigioso personaje literario de Ángel Vázquez, el rótulo está escrito en castellano, el local presenta un aspecto atildado y sus dulces son vistosos, suculentos, demasiado azucarados. Desprende La Española una elegancia antigua, provinciana y remilgada que sigue siendo muy del gusto de los marroquíes, y que fue muy del gusto de los miles de españoles que vivieron en Tánger entre los años veinte y sesenta del pasado siglo. Así que resulta fácil comprender por qué la neurótica, la cursi, la perversa Juanita Narboni le gustaba tanto esta pastelería. En uno de los momentos de ese largo soliloquio que constituye La vida perra de Juanita Narboni, la protagonista dice con su incomparable estilo: "Iré a La Española y te traeré unos bizcochitos de plantilla, mañana si Dios quiere, te lo prometo, lo bueno".

Hay muchos lugares en los que Tánger transmite una intensa y casi mágica impresión de tiempo detenido. Tanto en la ciudad colonial como en los tradicionales zocos morunos, numerosos cafés, bares, restaurantes y pensiones que ostentan los letreros en castellano de hace medio siglo, un claro testimonio en que ésta era una ciudad cosmopolita, con tres religiones levantando iglesias, mezquitas y sinagogas, además de nueve potencias protectoras, infinidad de consulados y legaciones, tres servicios de Correos y cuatro divisas. También conservan los nombres que les dieron sus fundadores españoles algunas pastelerías y peluquerías, pero las últimas, como el Salon de Coiffure Pepita, con su toque pretendidamente parisiense. En cambio, y éste es otro signo del reparto de tareas durante la época internacional, las viejas farmacias -y también las nuevas- están en francés.

Hoy como ayer, el castellano compite muy dignamente con el francés y, en menor medida, con el inglés por el papel de lingua franca de Tánger. Por ejemplo, Mohamed Chukri cuenta que, hace muchos años, él le dictó en la lengua de Cervantes su primera novela al norteamericano Paul Bowles, y lo cuenta, faltaría más, en fluido castellano. Chukri había redactado El pan desnudo en su árabe particular, y Bowles la transcribía en inglés, pero los dos empleaban el español para entenderse y trabajar.

               Valenzuela avec Choukri à Tanger 2002


Sobre esto reflexiono en el restaurante El Dorado, bajo la reproducción contemporánea de un cartel propagandístico de los años treinta del siglo XX que presenta una deliciosa imagen de Tetuán pintada por Mariano Bertuchi y el lema “Protectorado de la República Española en Marruecos”. En El Dorado- donde el plato del día es cuscús los viernes y paella los domingos, toda una exhibición de ecumenismo –hablo en castellano, como casi en todas partes. Uno puede pasarse días en Tánger no hablando otro idioma, y de hecho, su dominio es un buen instrumento para diferenciar a los marroquíes de pura cepa tangerina de los recién llegados desde las regiones más meridionales del país. Muchos tangerinos lo hablan desde niños, como herencia de la presencia colonial española; otros, por los estudios que han efectuado en la Universidad de Granada o en otras españolas; los más, y sobre todo los jóvenes, gracias a la televisión. Públicos o privados, los canales españoles se ven en Tánger y en todo el norte de Marruecos sin mayores problemas, y constituyen un factor decisivo en que la lengua de Cervantes se haya conservado en el antiguo Protectorado.

También hay españoles que se siguen considerando tangerinos, hijos de exiliados de una ciudad en la que vieron la primera luz o pasaron sus mejores años. Los  escritores Sanz de Soto, Haro Tecglen y Ramón Buenaventura son de esa tribu perdida. Como también lo es Shlomo Ben Ami, judío tangerino e hispanista, que fue embajador en Madrid y ministro laborista del Estado de Israel. Y en Tánger escribió Juan Goytisolo su Reivindicación del conde don Julián, obra en la que levantó el estandarte del denostado don Julián de los romances, el noble que, en el año 711, ayudó a una coalición de árabes y bereberes a cruzar el Estrecho y ganar buena parte de la península Ibérica para el islam.

Gibraltar o Yebel Tarik, en el lado europeo, y Yebel Musa, en el africano, son las dos columnas de Hércules que delimitan el Estrcho. “Estamos quizá ante el cruce de caminos más trascendental de la historia, porque en él, precisamente, se juntan Europa y África, el Mediterráneo y el Atlántico”, escribe Alfonso de la Serna en su Al sur de Tarifa. “Es”, prosigue el diplomático, “el lugar del mundo donde se han encontrado, en grado superlativo, el Oriente y el Occidente, el Norte y el Sur, no ya como simples puntos cardinales, sino como categorías históricas, políticas, culturales y económicas”. Esá muy bien dicho. Separados en el estrecho de Gibraltar por apenas 14 kilómetros de distancia, España y Marruecos son dos países tan diferentes en la actualidad como emparentados desde siempre.

Para los españoles de hoy, el viaje por el antiguo Protectorado es aún más alucinante que lo fue para los soldados que, en los años veinte del siglo pasado, lo conquistaron a sangre y fuego. Las diferencias entre ambos países –sobre todo desde la plena incorporación de España al mundo democrático europeo- son más abismales que lo eran hace ocho décadas. En su Del Rif al Yebala, Lorenzo Silva recoge ese estupor ante las vivas, laberínticas y abigarradas medinas medievales; los coloristas mercados de sabrosas frutas y verduras; los cafés donde los hombres se entregan al flemático ritual del té con hierbabuena y los restaurantes donde la mugre esconde bocados exquisitos; la persistencia de los viejos caftanes y chilabas; la supervivencia de los burros como vehículos de carga o transporte; el peso de la religión en la vida cotidiana; la conservación tenaz de costumbres y tradiciones como el regateo comercial, la ley de la hospitalidad, la libertad dada a los niños y el respeto debido a los ancianos. También subraya Lorenzo Silva “la belleza de las moras” con las que se cruza, unas con la cabeza cubierta y otras descubierta, unas con chilaba y otras o pantalones o faldas ajustadísimos; mujeres de piel clara y ojos oscuros, tan hermosas como fuertes.

En ese viaje por las dos regiones que formaron el Protectorado, Yelaba al oeste y Rif al este, el viajero español encuentra muchísimos vestigios de su país. Unos son debidos a sus compatriotas judíos y musulmanes que fueron expulsados de la península Ibérica por la intransigencia católica e implantaron en el Magreb lo andalusí como canon de belleza y refinamiento en la arquitectura, la decoración, la artesanía, la comida y la música. Ellos los exiliados de Al Andalus, fueron los que fundaron o engrandecieron localidades como Tetuán Xauen, que formarían parte del Protectorado español,  o Fez, que quedaría en el lado francés. Y esto es lo que hace que el recorrido por mezquitas, museos, palacios, jardines, barrios y viviendas marroquíes suponga en muchas ocasiones un viaje en el tiempo, hasta aquella época en que Toledo, Zaragoza, Valencia, Sevilla, Córdoba y Granada eran así."

Vous pouvez continuer sur: http://www.javiervalenzuela.es/articulo.php?id=955

Article par gentillesse d' Ana prof.

jeudi 2 avril 2015

La librairie Les Insolites et l'École de Villaverde


Bonjour, les copains!

Nous sommes maintenant en vacances mais on est en train d'afficher l'album de photos pour le blog. Entre-temps, on peut partager l'expérience, les cadeaux et les gâteaux avec un thé à la menthe.

Pour commencer, un apéritif.... les photos du vernissage à la librairie Les Insolites, une atmosphère bohème et intellectuelle pour des copains de voyage aussi curieux qu'enthousiastes. Le groupe de voyage de l'École Oficielle de Villaverde y était!



Vous pouvez cliquer sur l'album et regarder les photos. Bon appétit, profitez-en!


https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10152907172698220&set=ms.c.eJxd0ssNAzAIA9CNKjBf779Yo0o94OsT