Pour finir le blog........ Rappelez vous le Palais des Institutions Italiennes?
La 19ème. édition du Salon du livre de Tanger y a eu lieu du 6 au 10 mai.
Cliquez le lien!
Édition 2015. Contenu
Merci à tous et nous nous rencontrerons en autre voyage!
Voyage à Tanger
dimanche 17 mai 2015
mercredi 22 avril 2015
Après le voyage..... les impressions. 2
D'AUTRES IMPRESSIONS DES COPAINS............
*TERESA BOIXAREU (NI2)
Je vais parler du voyage à Tanger que nous avons fait le mois dernier.
Cela a été une expérience très intéressante, malgré la pluie, car c'était un peu inconfortable pour faire du tourisme.
Il y a eu tout temps une grande complicité et une bonne ambience entre les élèves et les enseignantes.
Tanger a été occupée, dans l' antiquité par les Espagnols, les Français et d'autres cultures. Tanger et Tetouan (que nous avons visitée aussi) sont deux villes côtières. C'est vrai que Tanger a beaucoup évolué. Il y a une partie ancienne et une autre partie nouvelle. Dans la partie ancienne se trouve La Medina qui a des rues très étroites où se dévelopee l'activité du marché dans les petits magasins, où il est très habituel de marchander.
Il y a une partie de la Medina qui est la Kasba, qui conserve des canons géants.
L'une des visites que nous avons faite a été au Palais Italien qui est considéré comme un des principaux monuments historiques de Tanger, avec sa décoration arabe typique, plusieurs salons sans images, mais avec des figures en filigranes ou des morceaux du Coran, aussi de grands lampes en vitres et des arcs arabes et ce qui m'a plu le plus c'est ses magnifiques jardins colorés. Je veux souligner que dans ce palais a été filmé la série Le Temps entre Les Coûtures.
J'ai beaucoup aimé les cafés avec un air du début du XXe siècle, magnifiquement montés, typiques pour prendre un bon thé à la menthe ou un verre de jus d'orange, et surtout dire que les habitants de Tanger on été gentils avec nous tout le temps.
Sans doute, cela a été une très belle expérience. C'est vrai qu'il a manqué du temps pour visiter plusieurs endroits et je suis sûre que je participerai aux voyages que vous pouvez faire dans l'avenir.
Enfin je félicite les enseignantes qui ont fait possible ce voyage, car c'est une tâche difficile de tout programmer et que le voyage ait réussi aussi bien.
* TOMÁS (NI2)
Elle est importante cette ville, Tanger. Elle ne semble pas une grande ville, mais il y a presque une centaine d’années elle était comme un phare qui attirait des artistes, des écrivains, des peintres de tout le monde. Peut-être que cela était grâce à la lumière de sa traînee blanche qui s’étend du haut de la kasbah jusqu'au sable doré de la plage.
*TERESA BOIXAREU (NI2)
Je vais parler du voyage à Tanger que nous avons fait le mois dernier.
Cela a été une expérience très intéressante, malgré la pluie, car c'était un peu inconfortable pour faire du tourisme.
Il y a eu tout temps une grande complicité et une bonne ambience entre les élèves et les enseignantes.
Tanger a été occupée, dans l' antiquité par les Espagnols, les Français et d'autres cultures. Tanger et Tetouan (que nous avons visitée aussi) sont deux villes côtières. C'est vrai que Tanger a beaucoup évolué. Il y a une partie ancienne et une autre partie nouvelle. Dans la partie ancienne se trouve La Medina qui a des rues très étroites où se dévelopee l'activité du marché dans les petits magasins, où il est très habituel de marchander.
Il y a une partie de la Medina qui est la Kasba, qui conserve des canons géants.
L'une des visites que nous avons faite a été au Palais Italien qui est considéré comme un des principaux monuments historiques de Tanger, avec sa décoration arabe typique, plusieurs salons sans images, mais avec des figures en filigranes ou des morceaux du Coran, aussi de grands lampes en vitres et des arcs arabes et ce qui m'a plu le plus c'est ses magnifiques jardins colorés. Je veux souligner que dans ce palais a été filmé la série Le Temps entre Les Coûtures.
J'ai beaucoup aimé les cafés avec un air du début du XXe siècle, magnifiquement montés, typiques pour prendre un bon thé à la menthe ou un verre de jus d'orange, et surtout dire que les habitants de Tanger on été gentils avec nous tout le temps.
Sans doute, cela a été une très belle expérience. C'est vrai qu'il a manqué du temps pour visiter plusieurs endroits et je suis sûre que je participerai aux voyages que vous pouvez faire dans l'avenir.
Enfin je félicite les enseignantes qui ont fait possible ce voyage, car c'est une tâche difficile de tout programmer et que le voyage ait réussi aussi bien.
* TOMÁS (NI2)
Elle est importante cette ville, Tanger. Elle ne semble pas une grande ville, mais il y a presque une centaine d’années elle était comme un phare qui attirait des artistes, des écrivains, des peintres de tout le monde. Peut-être que cela était grâce à la lumière de sa traînee blanche qui s’étend du haut de la kasbah jusqu'au sable doré de la plage.
Ou, peut-être en
raison de son atmosphère orientale, sa médina, ses souks colorés qui continuent
encore à nous attirer. À Tanger comme à Tétouan on perd le sens du temps, dans
ses ruelles; au bout des petits ateliers sombres et mystérieux, les artisans,
les commerçants, réalisent leurs métiers de la même façon qu’au Moyen Âge, ou pourquoi ne pas le dire, comme aux temps de Tariq, ce
chef beréber qui a commencé la conquête d’Al-Andalus en 711.
Ils sont restés sur
la péninsule pendant 8 siècles, une longue coexistence de luttes et d’accords.
Une culture qui a atteint les plus hauts niveaux de civilisation à son époque:
philosophes, poètes, musiciens et un sens de la beauté et de l’art qui nous a
laissé ces oeuvres merveilleuses comme la Mosquée de Cordoue ou l’Alhambra de
Grenade.
Est-ce qu'il reste
quelque chose chez les Espagnols de l’imaginaire d’Al-Andalus, cet Al-Andalus
multiculturel et tolérant? Il me semble que
rien du tout, mais dans certains aspects d’ aujourd’hui, cela ne serait pas
mal.
Pour rêver encore
une fois les mille et une nuit.
J’ai bien aimé ce
voyage, malgré les tempêtes et la pluie.
J’ai passé de très
bons moments avec des camarades, des profs . . . des amis. Nous nous sommes
bien amusés.
Merci pour l'avoir l'organisé.
* GLORIA (B1)
Je me suis surprise du nom de l'aéroport de Tanger, il s'appelle Iban Battute, le grand explorateur et geógraphe du XIIIe siècle.
J'ai beaucoup aimé la Kasbak (ancienne forteresse) de la ville. la Medina avec ses petites rues étroites, avec ses parfums et ses couleurs.
Le Palais des Institutions Italiennes situé dans le quartier central de Hasnouna. J'ai admiré son magnifique jardin aux arbres centenaires, son grand patio avec sa sublime fontaine en marbre et des salons en stuc. L'excusion à Tetouan était superbe, pour moi. La Medina dans l'ancienne ville est inscrite sur la liste du PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO. Elle occupe le premier rang de toutes les Medinas du Maroc.
Pour moi, l'expérience a été incroyable!
* JAVIER SARABIA (NI 1)
C´est la possibilité de connaître des
gens et choses très intéressantes e différentes, une autre culture.
Nous avons pu voir les
différences sociales, dans un pays qui n’est pas loin du nôtre.
UN PAYS OÙ le 80 pour cent des femmes
ne savent pas lire ni écrire.
Mais pour moi, le plus intéressant,
c´est avoir eu la possibilité de
connaître des personnes trés intéressantes. Par exemple Leonor, une femme très
intéressante, très cultivée quand
elle parle à quelqu´un, elle est capable de transmettre ses connaissances d´une
manière simple.
Aussi, l'expérience m'a permis de connaître personnellement des gens avec lesquels j'ai passé du temps normalement et j'ai pu découvrir qu'ils sont très intéressants.
* INMA professeur
Cher groupe du
voyage,
Je voudrais moi
aussi vous remercier de votre
enthousiasme, de votre participation, d’avoir faire preuve d’une grande tolérance
et ouverture d’esprit. Je suis sûre que désormais, vous aurez une autre
pensée du Maroc. Nous avons eu la
chance de « toucher » la pluie, sans arrêt, dans un pays où les
stéréotypes disent « qu’il ne pleut jamais »…
Une autre manière
d’apprendre est possible, mettons-la en pratique.
Je vous souhaite
à tous une bonne continuation de l’année scolaire…
UN GRAND MERCI
Inma
P.S. Tous mes
remerciements aussi à Carmen pour cette initiative du blog, et à Javier Medina
(blog de l’Atelier de Littérature de l’eoi Aranjuez) pour sa collaboration dans
l’affichage des photos…
Poème de Santi Rodríguez (pseudonyme)
(Extrait. Troisième journée)
III
Éveillé, la
montre marque quatre heures trente.
Quelqu'un chante
dans la rue
le premier appel
à la priére.
Il y aura deux nouveaux
avertissements.
Combien de temps
il faut employer
si on rêve de demeurer au paradis?
Notre
bouquiniste-guide bavardera
dans les ruelles
de la Kasbah,
du présent, du
passé, du Continental,
des marins qui se
bagarrent,
des tangérois qui
harcèlent
à la recherche de
quelque monnaie,
des artisans, des
petits ateliers.
Ce n'est pas
vivre?
Ensuite, à la
maison d'hôtes,
manger dans la
cour couverte
au-dessous de
petits couloirs.
Boire un thé à la
menthe,
Visiter Le Palais
des Italiens,
le jardin.
Sourire, acheter, se balader,
voir
marchander Teresa , Jose,
faisant du
théâtre gai .
Soir.
Se rappeler de
Tanger et ses maudits.
Flâneur de librairies , antiquités, peinture,
et rendez-vous
chez Les Insolites.
C'était le
vernissage de Marc Boisseul
“Le secret de ma
memoire”.
C'est l'imposture
de l'art, des menteurs.
dimanche 19 avril 2015
Le Marcoc d'antan
Une curiosité .... des photos de l'ancien Maroc.
Gentillesse d'un membre de l'Atelier de littérature de l'EOI d'Aranjuez, Juan Antonio Noguera (le chercheur de l'Atelier)
Le Maroc d'antan
Gentillesse d'un membre de l'Atelier de littérature de l'EOI d'Aranjuez, Juan Antonio Noguera (le chercheur de l'Atelier)
Le Maroc d'antan
Des madrilènes pour le monde à Tanger
On vous invite regarder le vidéo de Telemadrid qui découvre un Tanger différent... malgré le soleil.... c'est à dire, sans la pluie!
https://www.youtube.com/watch?v=VCmbMyM45zI&feature=youtu.be
dimanche 12 avril 2015
Après le voyage.......... des impressions. 1
Voici les témoignages des copains..........
L'entrée n'est pas fermée et vous pouvez nous envoyer d'autres textes et on les ajoutera!
* LEONOR
* NATALIA
Merci Leonor pour ton enthousiasme, pour ta compagnie et ton coeur aussi.
L'entrée n'est pas fermée et vous pouvez nous envoyer d'autres textes et on les ajoutera!
* LEONOR
De retour de “notre” voyage – gaiement fatiguée et
réconfortée – je vous dit :
BONJOUR, AMIES/AMIS ! MERCI LA VIE !, qui a fait que je Vous
rencontre sur son CHEMIN.
Un autre jour, je vous parlerai – Incha ´Allah ! – sur
d’autres sujets que je pourrais préparer pour vous.
Avez-vous remarqué les différences notables – je vous en avez
parlé à l'EOI –, entre le touriste et le voyageur qui réside dans le fait que
le premier accepte sa propre civilisation sans objection, alors que le
voyageur, lui, la compare avec les autres et en rejette les éléments qu’il
désaprouve ?
Vous pourriez faire une petite rédaction (en français ou en
espagnol comme Inma vous a dit) pour vos professeurs qui ont gentiment préparé
ce voyage : vos impressions, vos sentiments sur cette expérience (les
promenades, la Kasbah, les achats, la chanson de Malek, en vif et en direct –
quelle intuition ! : je vous l’avais offerte à la fin de ma conférence –, sur
l’amitié pendant ce voyage, etc.).
Vous souvenez-vous de mes mots à la fin de notre rencontre à
Villaverde (EOI) ? :
- Je suis persuadée que ce voyage, de part et d’autre de la
Méditerranée, pourra engendrer, produire, de nouvelles rencontres, de nouvelles
créations, de nouvelles amitiés, car parmi les choses dont la sagesse se munit
en vue de la félicité de la vie tout entière, de beaucoup, avec une grande
différence, la plus importante est la possession de l'Amitié.
Merci bien de Votre Compagnie !
* PALOMA
Ce voyage a surtout été comme voyager au passé. La Medina m'a fait découvrir un monde presque arrêté dans l'histoire, les artisans, les couturiers, les boutiques traditionnelles avec de succulentes dattes, les épices et le mélange d'arômes, du pain chaud, tout vraimente déliciéux. Ses rues étroites, un labyrinthe à découvrir tranquille et inquiétant en même temps.
En revanche, on découvre le Tanger moderne en décadance, turbulent, un Tanger humide et vivant. Où nous observons tout le monde et aussi tout le monde nous observe.
* MERCEDES
* PALOMA
Ce voyage a surtout été comme voyager au passé. La Medina m'a fait découvrir un monde presque arrêté dans l'histoire, les artisans, les couturiers, les boutiques traditionnelles avec de succulentes dattes, les épices et le mélange d'arômes, du pain chaud, tout vraimente déliciéux. Ses rues étroites, un labyrinthe à découvrir tranquille et inquiétant en même temps.
En revanche, on découvre le Tanger moderne en décadance, turbulent, un Tanger humide et vivant. Où nous observons tout le monde et aussi tout le monde nous observe.
* MERCEDES
Bonjour Inma,
Pour commencer je voudrais remercier l'effort que vous avez
fait pour organiser ce voyage.
Avec quelques mots je voudrais offrir mes impressions sur le
voyage (avec l'aide du dictionnaire).
Pour moi Tánger a été une fenêtre un monde différent, plein
de couleurs, d’ odeurs et de gens. Les personnes sont très chaleureuses et aimables. J’ai été passionnée par les Medinas. Par leurs ruelles et
par la vie qu’ il y a sur la vie. Aussi, j’ai été
impressionnée de voir que c’est un monde pour les hommes. Et qu’ ils sont
toujours dans la rue dédiée à la vie contemplative.
La partie négative est la situation sociale, en particulier
les femmes et les enfants.
C'est tout Inma. À une
fois et merci pour tout.
* AMINA
Bonjour,
Avant tout, je remercie infiniment les professeurs Inma et
Ana pour tous les dérangements qui ont pu supporter afin de mettre en marche ce
projet de voyage. Ensuite, je remercie aussi Leonor pour être tellement aimable
avec nous tous. Et puis, j'avoue que j'étais vraiment très heureuse d'avoir
l'occasion de faire de nouvelles connaissances dans ce même groupe. En fait,
lancer dans une aventure loin de notre environnement habituel nous permettrait
de faire face à une grande diversité de situations humaines dont elles sont
enrichissantes sur le plan professionnel et personnel.
Pour conclure, au nom de mes
amies Noemi, Rosalia et de moi même, nous remercions la langue française qui
nous a unie en tant qu'étudiants et professeurs dans ce merveilleux pays Africain
précisément dans la ville de Tanger .
*ÁNGEL:
El motivo de mi correo es para dar las gracias a ti y al
equipo que ha colaborado contigo y que ha hecho posible este estupendo viaje a
Tánger. Sé que os ha supuesto un gran esfuerzo, pero creo que ha merecido la
pena ya que ha salido todo muy bien. Mi
más sincero reconocimiento y animaros por si hubiera posibilidad de hacerlo más
veces.
Un cordial saludo
* NATALIA
Bonjour Inma,
Je voulais te faire
quelques mots avant de partir au travail pour te remercier de nous avoir invité
à ce voyage à Juan Carlos et à moi, nous sommes ravis avec cette expérience qui
nous a permis de connaitre un nouvel continent, qui je suis sûre ne sera pas la
dernière fois.
Et deuxièmement vous
féliciter toi et ta collègue Ana pour le fabuleux travail que vous avez fait
pour préparer ce voyage, tout était vraiment parfait. C’est incroyable tous ce
que vous êtes parvenu à obtenir avec 55 €. STP retransmet mes remerciements à
tes collègues, ça été super que vous invitié des personnes sans aucune relation
avec l’école, ce qui nous a permis d’être là.
Saluts,
* SARA ALMEIDA
* SARA ALMEIDA
Bonsoir.
Merci Leonor pour ton enthousiasme, pour ta compagnie et ton coeur aussi.
Je suis contente de t'avoir connue et d'avoir faire partie
de cette aventure laquelle avait les yeux dessinés du khol.
Sincères salutations.
dimanche 5 avril 2015
Le Maroc espagnol. Javier Valenzuela.
Après le voyage, les sensations qui demeurent, les images des ruelles, les fraises du pétit-déjeuner et les dirhams oubliés dans le porte-monnaie, partageons nos impressions et nos expériences... envoyez-les... s'il vous plaît!
Pour commencer et nous inspirer, on vous invite à lire le délicieux reportage du journaliste Javier Valenzuela sur le Maroc espagnol.
Pour commencer et nous inspirer, on vous invite à lire le délicieux reportage du journaliste Javier Valenzuela sur le Maroc espagnol.
Hay muchos lugares en los que Tánger transmite una intensa y casi mágica impresión de tiempo detenido. Tanto en la ciudad colonial como en los tradicionales zocos morunos, numerosos cafés, bares, restaurantes y pensiones que ostentan los letreros en castellano de hace medio siglo, un claro testimonio en que ésta era una ciudad cosmopolita, con tres religiones levantando iglesias, mezquitas y sinagogas, además de nueve potencias protectoras, infinidad de consulados y legaciones, tres servicios de Correos y cuatro divisas. También conservan los nombres que les dieron sus fundadores españoles algunas pastelerías y peluquerías, pero las últimas, como el Salon de Coiffure Pepita, con su toque pretendidamente parisiense. En cambio, y éste es otro signo del reparto de tareas durante la época internacional, las viejas farmacias -y también las nuevas- están en francés.
Hoy como ayer, el castellano compite muy dignamente con el francés y, en menor medida, con el inglés por el papel de lingua franca de Tánger. Por ejemplo, Mohamed Chukri cuenta que, hace muchos años, él le dictó en la lengua de Cervantes su primera novela al norteamericano Paul Bowles, y lo cuenta, faltaría más, en fluido castellano. Chukri había redactado El pan desnudo en su árabe particular, y Bowles la transcribía en inglés, pero los dos empleaban el español para entenderse y trabajar.
Valenzuela avec Choukri à Tanger 2002
Sobre esto reflexiono en el restaurante El Dorado, bajo la reproducción contemporánea de un cartel propagandístico de los años treinta del siglo XX que presenta una deliciosa imagen de Tetuán pintada por Mariano Bertuchi y el lema “Protectorado de la República Española en Marruecos”. En El Dorado- donde el plato del día es cuscús los viernes y paella los domingos, toda una exhibición de ecumenismo –hablo en castellano, como casi en todas partes. Uno puede pasarse días en Tánger no hablando otro idioma, y de hecho, su dominio es un buen instrumento para diferenciar a los marroquíes de pura cepa tangerina de los recién llegados desde las regiones más meridionales del país. Muchos tangerinos lo hablan desde niños, como herencia de la presencia colonial española; otros, por los estudios que han efectuado en la Universidad de Granada o en otras españolas; los más, y sobre todo los jóvenes, gracias a la televisión. Públicos o privados, los canales españoles se ven en Tánger y en todo el norte de Marruecos sin mayores problemas, y constituyen un factor decisivo en que la lengua de Cervantes se haya conservado en el antiguo Protectorado.
También hay españoles que se siguen considerando tangerinos, hijos de exiliados de una ciudad en la que vieron la primera luz o pasaron sus mejores años. Los escritores Sanz de Soto, Haro Tecglen y Ramón Buenaventura son de esa tribu perdida. Como también lo es Shlomo Ben Ami, judío tangerino e hispanista, que fue embajador en Madrid y ministro laborista del Estado de Israel. Y en Tánger escribió Juan Goytisolo su Reivindicación del conde don Julián, obra en la que levantó el estandarte del denostado don Julián de los romances, el noble que, en el año 711, ayudó a una coalición de árabes y bereberes a cruzar el Estrecho y ganar buena parte de la península Ibérica para el islam.
Gibraltar o Yebel Tarik, en el lado europeo, y Yebel Musa, en el africano, son las dos columnas de Hércules que delimitan el Estrcho. “Estamos quizá ante el cruce de caminos más trascendental de la historia, porque en él, precisamente, se juntan Europa y África, el Mediterráneo y el Atlántico”, escribe Alfonso de la Serna en su Al sur de Tarifa. “Es”, prosigue el diplomático, “el lugar del mundo donde se han encontrado, en grado superlativo, el Oriente y el Occidente, el Norte y el Sur, no ya como simples puntos cardinales, sino como categorías históricas, políticas, culturales y económicas”. Esá muy bien dicho. Separados en el estrecho de Gibraltar por apenas 14 kilómetros de distancia, España y Marruecos son dos países tan diferentes en la actualidad como emparentados desde siempre.
Para los españoles de hoy, el viaje por el antiguo Protectorado es aún más alucinante que lo fue para los soldados que, en los años veinte del siglo pasado, lo conquistaron a sangre y fuego. Las diferencias entre ambos países –sobre todo desde la plena incorporación de España al mundo democrático europeo- son más abismales que lo eran hace ocho décadas. En su Del Rif al Yebala, Lorenzo Silva recoge ese estupor ante las vivas, laberínticas y abigarradas medinas medievales; los coloristas mercados de sabrosas frutas y verduras; los cafés donde los hombres se entregan al flemático ritual del té con hierbabuena y los restaurantes donde la mugre esconde bocados exquisitos; la persistencia de los viejos caftanes y chilabas; la supervivencia de los burros como vehículos de carga o transporte; el peso de la religión en la vida cotidiana; la conservación tenaz de costumbres y tradiciones como el regateo comercial, la ley de la hospitalidad, la libertad dada a los niños y el respeto debido a los ancianos. También subraya Lorenzo Silva “la belleza de las moras” con las que se cruza, unas con la cabeza cubierta y otras descubierta, unas con chilaba y otras o pantalones o faldas ajustadísimos; mujeres de piel clara y ojos oscuros, tan hermosas como fuertes.
En ese viaje por las dos regiones que formaron el Protectorado, Yelaba al oeste y Rif al este, el viajero español encuentra muchísimos vestigios de su país. Unos son debidos a sus compatriotas judíos y musulmanes que fueron expulsados de la península Ibérica por la intransigencia católica e implantaron en el Magreb lo andalusí como canon de belleza y refinamiento en la arquitectura, la decoración, la artesanía, la comida y la música. Ellos los exiliados de Al Andalus, fueron los que fundaron o engrandecieron localidades como Tetuán Xauen, que formarían parte del Protectorado español, o Fez, que quedaría en el lado francés. Y esto es lo que hace que el recorrido por mezquitas, museos, palacios, jardines, barrios y viviendas marroquíes suponga en muchas ocasiones un viaje en el tiempo, hasta aquella época en que Toledo, Zaragoza, Valencia, Sevilla, Córdoba y Granada eran así."
Vous pouvez continuer sur: http://www.javiervalenzuela.es/articulo.php?id=955
Article par gentillesse d' Ana prof.
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